Les cadres étrangers ne veulent pas travailler en France

Les cadres étrangers ne veulent pas travailler en France

Publié le 13 novembre 2013

Si les investisseurs du monde entier continuent de chérir les marchés français, les cadres étrangers, eux, ne veulent pas venir y travailler.

Les cadres étrangers ne veulent pas travailler en France

Les cadres étrangers ne veulent pas travailler en France


Ah ça, pour le vin, le fromage, Paris et les Champs Élysées, la France reste une destination phare. En revanche, pour venir y travailler en tant que cadre, les candidats ne se bousculent plus au portillon. En effet, d’après une étude du cabinet Didaxis, 93% des cols blancs interrogés jugent que le marché du travail français n’offre pas assez de perspectives.
79% d’entre eux affirment même qu’il n’est pas du tout attractif. Des chiffres qui prouvent « que la complexification du droit du travail a eu un impact majeur sur la perception par les cadres étrangers du marché du travail français », explique le président du cabinet, Guillaume Cairou.

L’Île-de-France et les Hauts-de-Seine dans le viseur des investisseurs

Pourtant, la France reste une destination majeure pour les investisseurs étrangers. Par exemple, ils contrôlent 5% des établissements et 16% des emplois salariés en Île-de-France. Si la région reste « une destination privilégiée pour les investisseurs, c’est grâce à son ouverture vers les marchés internationaux, la qualité de ses infrastructures et la qualification élevée de sa main d’œuvre », indique l’étude.
Au final, l’Île-de-France accueille près de 13.000 établissements, soit plus du quart de total des investisseurs étrangers installés dans le pays. Des investisseurs qui viennent à Paris et dans les Hauts-de-Seine des États-Unis (28%) et des pays de l’Union européenne. Les investisseurs Britanniques et les Allemands sont également très présents dans la région la plus puissante de France.
 

Vous aimerez aussi

0 commentaires

Laisser un commentaire