Les groupes familiaux français ont confiance en l’avenir

Les groupes familiaux français ont confiance en l’avenir

Publié le 2 décembre 2013

Les dirigeants de groupes familiaux français anticipent une période de croissance au cours des six prochains mois.

Les entreprises familiales sont toujours plus solides

Les entreprises familiales sont toujours plus solides


Et si la sortie de crise venait des groupes familiaux ? Selon le 1er Baromètre KPMG des entreprises et groupes familiaux en partenariat avec ASMEP-ETI et le FBN France (Family Business Network), 80 % des groupes familiaux français interrogés prévoient une croissance au cours des six prochains mois. 58 % d’entre eux se disent même confiantes pour l’année qui va suivre.
Près de huit groupes familiaux sur dix déclarent d’ailleurs avoir maintenu ou augmenté leur chiffre d’affaires sur l’année. Pour continuer sur cette lancée, plus de la moitié d’entre eux souhaitent renforcer leur présence à l’international. Dans le même temps, 97 % de ces entreprises ont l’intention d’effectuer des investissements stratégiques. Investissements dédiés pour 47 % d’entre elles à leur activité principale en France. 28 % prévoient d’effectuer ces dépenses à l’étranger.

Soucieux sur la question de la succession

Une confiance que l’on retrouve au niveau européen. 54 % des entreprises familiales affichent une grande confiance en l’avenir. Les trois quarts ont stabilisé ou renforcé leur effectif. Ils veulent également s’ouvrir à l’international (59 %). Résultat, 85 % des groupes comptent grandir dans les six prochains mois, malgré les incertitudes politiques et juridiques et/ou fiscales. C’est rassurant.
Pourquoi marchent-elles si bien ? Déjà, 98 % des entreprises cite la gouvernance familiale comme un facteur important de performance. En effet, les décisions de long terme sont plus faciles à prendre. Pas besoin de satisfaire les exigences d’actionnaires, parfois contradictoires avec les intérêts stratégiques de l’entreprise. À l’inverse, 87 des groupes familiaux, européens comme français, déclarent rester très soucieux sur la question de la succession du dirigeant(e).

 Tancrède Blondé

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