Les TPE et PME continuent d’être davantage imposées que les grandes entreprises en 2013. L’écart a néanmoins tendance à se resserrer.
L’affaire est connue : plus vous êtes une grande structure, moins vous payez d’impôts. Économies d’échelles, optimisations fiscales, autant d’outils que les petites et moyennes entreprises ne possèdent pas. Injuste, mais réel.
Dans le détail, les grandes entreprises affichent un indice TTC (totales taxes et cotisations), de 10,7%, contre 11,6% pour les TPE et PME. Un indice qui a été réalisé par la société de conseil en management des coûts Lowendalmasaï, afin d’avoir une image plus globale de la fiscalité des entreprises en France.

Un travail de bénédictins des pouvoirs publics

Néanmoins, les pouvoirs publics ont effectué « multitude de petites retouches sur la fiscalité et les charges sociales », explique le communiqué de la PME. Résultat en un an, l’écart de fiscalité entre les grandes entreprises et les autres plus petites est passé de 35% à 8% en 2013. Un vrai travail de bénédictin.
Un resserrement qui, évidemment, «s’explique davantage par une augmentation de la pression fiscale sur les grandes entreprises que par une baisse de celle-ci sur les PME ». Toujours selon l’étude, « les grandes entreprises ont ainsi payé près de 500 millions d’euros d’impôt sur les sociétés en plus alors que leur résultat a baissé de 3,3 milliards d’euros ».
L’étude a été menée auprès de 15.000 entreprises d’au moins 50 personnes et qui déclarent au minimum 20 millions d’euros. Des entreprises qui prennent en compte l’ensemble des taxes et cotisations qui pèsent sur elles.

 Tancrède Blondé