Quand Kennedy inspirait les entrepreneurs

Quand Kennedy inspirait les entrepreneurs

Publié le 25 novembre 2013

Assassiné il y a pile 50 ans, le 35e Président des États-Unis est devenu aujourd’hui un mythe à l’instar d’Abraham Lincoln ou Franklin Delano Roosevelt.

50 ans après sa mort, John Fitzgerald Kennedy reste un mythe

50 ans après sa mort, John Fitzgerald Kennedy reste un mythe


Le rêve américain à lui tout seul. Quand il gagne en 1960 face à Richard Nixon, ce n’est pas seulement un homme qui entre à la maison blanche, mais une certaine idée de l’Amérique. Retour en cinq points sur la philosophie d’un homme devenu une icône pour toute la génération des baby-boomers, tant aux États-Unis qu’en Europe.

« Le vrai politique, c’est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions »

Quand il démarre sa campagne présidentielle pour succéder à Dwight D. Eisenhower en 1960, le sénateur Kennedy axe sa campagne sur le désarmement mondial. Un choix osé en temps de guerre froide. Qui plus est, six ans après la campagne « anti-rouge » de Joseph Mac Carthy.
Il ne faudra pas beaucoup de temps avant qu’il ne se heurte aux refus de la France du général De Gaulle qui ne souhaitait pas mettre sa bombe nucléaire dans le pot commun de l’alliance atlantique. Et pourtant, il ne lâchera jamais cette idée.
Une force de conviction dont peuvent toujours s’inspirer les entrepreneurs.

« La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline »

Une phrase que le Président Kennedy s’est sûrement répétée après l’opération malheureuse de la baie des cochons, censée déloger Fidel Castro de son palais cubain. Dans un discours télévisé, il se déclare d’ailleurs seul responsable de la faillite de l’opération, même si en privé il en veut beaucoup à la CIA.
Attaqué politiquement de tous les côtés, il n’en reste pas moins qu’il ne s’est pas défaussé et qu’il a rappelé être le chef de la nation américaine.

« Quand il est dur d’avancer, ce sont les durs qui s’avancent »

Face à la relative position de faiblesse de son homologue américain, Nikita Krouchtchev en profite pour soutenir Fidel Castro et installer sur le territoire cubain des missiles soviétiques.
Kennedy ne peut pas ne pas réagir. Mais son choix n’est pas des plus simple, soit il ne fait rien et les États-Unis vivront désormais sous la menace directe de missiles nucléaires, soit il attaque les sites cubains et il risque une guerre nucléaire avec l’Union Soviétique. Des nuits blanches en perspectives.
Après un discours télévisé où il affiche sa fermeté, il continue néanmoins de négocier avec Krouchtchev. Le retrait des missiles soviétiques resteront le grand succès politiques de l’ère Kennedy.

« Nous avons besoin d’hommes qui sachent rêver à des choses inédites »

Le 35e Président des États-Unis restera également l’homme qui a lancé les États-Unis dans la course spatiale. « Notre nation doit s’engager à faire atterrir l’homme sur la Lune et à le ramener sur Terre sain et sauf avant la fin de la décennie ».
Un discours qui s’adresse également aux entrepreneurs et aux dirigeants et créateurs d’entreprises Américains.

« L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs »

Au final, John Fitzgerald Kennedy est reconnu pour avoir mis en avant une nouvelle génération de leaders. Ted Sorensen, son frère Robert Kennedy, Pierre Salinger et beaucoup d’autres. Au point d’ailleurs qu’on a parlé de « Kennedy boy ».
Une qualité que tout bon entrepreneur se doit de cultiver. N’est-ce pas Steve Jobs qui a découvert Jonathan Ive, célèbre pour avoir conceptualisé la ligne des produits Apple ? Ou encore Jean-Paul Agon qui met en avant Lindsay Owen-Jones, le dirigeant qui va faire de L’Oréal la première marque mondiale de cosmétiques ?

 Tancrède Blondé

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