Evolubook : la biographie d'un éditeur d' "e-biographies"

Evolubook : la biographie d'un éditeur d' "e-biographies"

Publié le 28 mars 2014

Nathalie Busiaux accueille une nouvelle fois un entrepreneur au parcours professionnel atypique et intéressant. Aujourd’hui, il s’agit de Hervé Ferro, fondateur de Evolubook, un concept novateur qui consiste à « rédiger les biographies d’entrepreneurs et de leurs entreprises, de les enrichir avec des interviews vidéos, des témoignages, des traductions et éventuellement des études de cas, puis de les mettre en format électronique et d’en assurer la diffusion et la communication ».

Vous aimerez aussi


Ces e-biographies peuvent être diffusées auprès des clients, mais également des partenaires ou encore des éventuels prospects de l’entreprise. Elles sont diffusées sur les réseaux sociaux, les web média, les blogs, etc. dans le but de « répondre en une seule étape à un certain nombre de préoccupations des entrepreneurs et des entreprises », comme la reconnaissance d’une expertise dans un domaine, l’image de marque, le gain en communauté, etc.
Hervé Ferro est conscient qu’une biographie n’est pas indispensable dans la communication et la promotion d’une marque, mais pour lui c’est un « Nice to have ». En effet, ce n’est pas obligatoire, mais c’est bien de l’avoir. Grâce à ce concept, l’entreprise gagne beaucoup en terme de sympathie et de reconnaissance d’expertise en répondant aux bonnes questions.
Pour en revenir à son fondateur, Hervé Ferro nous explique qu’il a travaillé pendant 20 ans dans la finance et a créé un certain nombre de sociétés durant son temps libre. Cependant, il reconnait aujourd’hui que certaines erreurs, en terme de choix d’actionnaires ou encore de recrutement, lui ont coûté beaucoup de temps et d’argent. L’idée de Evolubook est donc venue de « l’envie de créer un site de bonnes nouvelles, pour remédier à tout ce qu’on entend au JT ».
Hervé Ferro a également créé les filiales françaises de Standard&Poors et Interactiv Data. Il a ainsi bénéficié des expériences d’intraentrepreneur et d’entrepreneur. Bien entendu, il préfère être entrepreneur « car on a moins de comptes à rendre et on peut prendre plus de risques », même s’il avoue qu’aujourd’hui « il est très difficile de se faire entendre ».
Finalement, même après ses diverses expériences entrepreneuriales, il n’est pas contre l’idée de redevenir salarié, mais à une condition: « il faudrait que j’aie épuisé certaines choses et je continuerai quand même à faire d’autres activités à côté ».

0 commentaires

Laisser un commentaire