Le centre commercial : l’emplacement idéal pour un franchisé ?

Le centre commercial : l’emplacement idéal pour un franchisé ?

Publié le 5 septembre 2014

 
Stationnement payant, rareté des locaux, surfaces inadaptées, ou encore activité en baisse… Autant de contraintes qui peuvent inciter certains franchisés à délaisser les centres villes au détriment des malls. Offrant un trafic plus régulier, ceux-ci sont censés garantir un chiffre d’affaires corrélatif. Pourtant, la réalité est moins idyllique. Tour d’horizon de ce type d’implantation avec 3 professionnels.

centre-commercialLa barrière de la valeur locative

La France regroupe quelques 750 malls allant du centre commercial super régional (au moins 150 magasins) au petit centre (de 20 magasins). Ils réalisent en moyenne 25 % du commerce de détail. Un marché intéressant à investir malgré un rythme de construction en constante baisse. Au sein de ces centres, seuls 30 % des commerces sont des franchises. Une faiblesse numérique qui s’explique par le poids des valeurs locatives, comme le commente Emmanuel Jury, directeur associé chez Progressium :« Il y a peu de franchises dans les très grands centres commerciaux. Plus on descend dans les baux commerciaux, plus l’on trouve de franchisés. »

D’autres charges viennent par ailleurs s’ajouter à ces loyers, telles que les frais de rénovation, à la charge du preneur, et non du bailleur. Cette réalité, Jean-Louis Mochamps, directeur affiliation et développement du groupe de prêt-à-porter Beaumanoir (Cache-Cache, Morgan, Patrice Bréal,etc.) la connait bien. Ce dernier exploite 112 points de vente en France dont la moitié en commission-affiliation. Les centres commerciaux pèsent pour 40 % du retail au sein du réseau parmi lesquels moins de 10 % sont la propriété de la franchise. « Le coût d’exploitation des centres commerciaux est un frein pour les indépendants. Ils subissent d’un côté la rareté des places dans les centres-villes, et de l’autre des tarifs en centres commerciaux prohibitifs. » Le directeur ajoute : « En centre commercial, on achète un trafic que l’on perd en centre-ville, à hauteur de 30 % du chiffre d’affaires au m². » Un avantage donc vite nuancé par le doublement de la valeur locative….

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