Quand Hemingway parle aux entrepreneurs

Quand Hemingway parle aux entrepreneurs

Publié le 21 juillet 2014

Hemingway
Prix Pullitzer et prix Nobel de la littérature, Ernest Hemingway a révolutionné son art. Soixante ans après sa disparition, l’écrivain continue d’inspirer les personnes qui le lisent. 
Ambulancier, journaliste, correspondant de guerre, écrivain, Ernest Hemingway a voulu observer la tragédie humaine sous son angle le plus réaliste. Que ce soit la Première Guerre Mondiale, la guerre d’Espagne, la libération de Paris, le génial américain a toujours été aux premières loges. Une expérience de la vie et une science de la nature humaine, dont les entrepreneurs peuvent s’imprégner.

« Dans tous les arts, le plaisir croît avec la connaissance que l’on a d’eux »

Ici, Ernest Hemingway donne tout simplement une des clés de la réussite dans son sens le plus large. Non seulement, il faut sans cesse approfondir la connaissance de son art, de son métier, mais aussi de ressentir la joie du chemin accompli. L’un ne peut fonctionner sans l’autre.
Il suffit d’observer la vie des grands entrepreneurs. Aucun ne fonctionne sans un puissant moteur émotionnel : l’argent, l’action, la liberté.

« Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n’y a pas de signalisation »

Hemingway prévient : Président de la République ou chômeur de longue durée, les décisions cruciales de la vie se prennent seules. Les conseils ont beau pleuvoir de part et d’autre, le choix, lui, ne repose que sur un seul être. Et ce, quelle que soit la pression qu’il subit.
Contre vents et marées, Mark Zuckerberg a maintenu la gratuité de Facebook. Pas de publicité sur le site, pas de pollution visuelle. Telle était son souhait, malgré le manque de rentrée d’argent.
Il a fallu attendre des années, avant de voir s’esquisser un début de modèle économique viable.

« Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu »

Tous les grands personnages de l’histoire ont une idée bien arrêtée sur l’échec. Ernest Hemingway ne trahit pas cette tradition. Et, comme tous les autres, l’échec ne prend jamais la forme d’un point final. Au contraire, il n’est qu’une étape vers de nouvelles aventures.
Churchill, de Gaulle, Graham Bell, Roosevelt, tous ont semblé défaillir, à un moment ou un autre, devant les épreuves de la vie. Et pourtant, quelle réussite !

« Le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre »

Si les entrepreneurs ne devaient garder qu’une seule phrase au frontispice de leur bureau, ce serait probablement celle-ci. Une phrase pleine de volonté et d’optimisme. En somme, une phrase qui ressemble aux entrepreneurs.

Tancrède Blondé

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