Quand le football inspire l'entreprise

Quand le football inspire l'entreprise

Publié le 10 juin 2014

 
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Pendant un mois complet, le football va envahir la vie de l’entreprise. Raison de plus pour connaître les citations de footballeurs compatibles avec la vie d’entreprise.
La pression monte. À quelques jours du début de la coupe de monde au Brésil, les entreprises ne semblent pas encore emportées par la vague footballistique. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Il suffit que l’équipe de France sorte de son groupe et l’enthousiasme reviendra comme aux beaux jours de juillet 98.
Alors, plutôt que de forcer les gens à oublier le football aux heures de travail, pourquoi ne pas utiliser les plus grands joueurs et entraineurs pour faire passer certains messages.

« Je ne joue pas contre une équipe en particulier. Je joue pour me battre contre l’idée de perdre »

Éric Cantona est un concept à lui seul. Ancien footballeur, acteur de cinéma, peintre à ses heures, il a toujours fait preuve d’un sens du verbe et de la poésie inimitable. S’il n’a pas toujours gagné, Cantona s’est en tout cas toujours battu avec dignité.
On le comprend avec cette seule phrase.

« Sans le respect des autres, rien n’est possible. La culture de l’effort, les heures de travail, le sacrifice sont au-dessus du talent individuel »

Considéré comme un des meilleurs joueurs, si ce n’est le meilleur pendant les années 70, Yohan Cruyff a pratiquement tout remporté, que ce soit en club ou en équipe nationale.
En tant que joueur ou entraîneur, Cruyff a toujours privilégié le collectif aux individualités. Un état d’esprit qui devrait intéresser les chefs d’équipes.

« C’est bien joli de courir, encore faut-il que l’on coure ensemble ! »

Entraîneur de Nantes dans les années 80 et 90, Jean-Claude Suaudeau est connu pour avoir perpétué le « jeu à la nantaise ». Un système orienté vers l’attaque, où la mobilité et la disponibilité des joueurs sont totales.
Un modèle de jeu qui peut d’ailleurs très bien s’appliquer à l’entreprise. Encore faut-il que les forces soient coordonnées. À l’entrepreneur d’accorder tout le monde.

« Quand vous offrez leur chance à des jeunes, vous n’allongez pas seulement la durée de vie de l’équipe, vous fabriquez de la fidélité »

Voilà un homme, Sir Alex Ferguson, capable de faire d’un club sur le déclin une machine à gagner en seulement quelques années. Et ce par un moyen très simple : faire confiance à ses jeunes.
Ryan Giggs, Paul Scholes, Cristiano Ronaldo, on ne compte plus les personnes repérées par Sir Alex Ferguson. Pourquoi alors ne pas faire de même ?

« Gagné ce n’est pas tout, c’est la seule chose »

D’accord, il est bon de participer. Mais, les plus grandes réussites viennent de personnes qui ont toutes ce point commun : haïr la défaite. Zuckerberg, Jobs, Niel, Simoncini, et bien d’autres encore, personne ne les a jamais entendu dire : « l’important n’est pas de gagner, mais de participer ».
Luis Fernandez sait de quoi il parle.

Tancrède Blondé

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