Export : les femmes, chefs d'entreprises et globe-trotters

Export : les femmes, chefs d'entreprises et globe-trotters

Publié le 22 septembre 2014

S’il y a un domaine où la France peine à mieux s’imposer, c’est l’export. Les principaux marchés qui exportent sont bien connus, comme l’automobile et l’aéronautique entre autres. Mais à côté de ces géants de l’industrie, de plus petites structures se battent aussi pour s’imposer hors de nos frontières. Et, cerise sur le gâteau, certaines sont même dirigées par des femmes. Qui sont ces femmes, chefs d’entreprises et globe-trotters, parties à la conquête du monde ? Deux d’entre elles ont accepté de faire une escale sur le plateau de Linda Labidi : il s’agit de Marie-Pierre Schmitz, fondatrice de Benta Berry, et Anne Hummler-Réaud, de Inferential.

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Benta Berry est une jeune société de produits cosmétiques dédiés aux peaux jeunes, de 15 à 30 ans, multiethniques, développée en partenariat avec l’université Paris-Descartes, puisque toutes ses formulations ont un label scientifique universitaire et 100% made in France. Inférential est également une société de services dans le domaine scientifique puisqu’elle travaille sur les données de santé et leur statistique, en particulier dans le contexte de l’évaluation de l’efficacité et de la sécurité des médicaments.

De la création à l’export

Marie-Pierre Schmitz et Anne Hummler-Réaud nous racontent comment leurs entreprises respectives sont nées, comment elles se développent à l’international, les difficultés qu’elles ont pu rencontrer et enfin les clés qui leur ont permis de réussir. Pour Benta Berry, il n’y a eu « aucun temps entre la création et l’export » puisque,  sa fondatrice ayant passé une grande partie de sa vie à l’étranger, elle n’a pas conçu Benta Berry « comme une marque française, mais plutôt comme une marque universelle à l’ADN France ». En effet, la cosmétique et la recherche sont des pôles d’excellence en France donc il était évident que ce marché se vendrait bien à l’étranger.
Pour Inferential, la situation fut plus ou moins différente. Étant donné son domaine d’exploitation, cette société ne pouvait, par nature, que s’exporter. En effet, Inferential travaille dans 6 pays différents grâce aux filiales et partenaires de ses premiers clients, les laboratoires pharmaceutiques mondiaux. Sa fondatrice, ayant eu un parcours international, « ne pouvait pas résonner sur un marché uniquement français ». Nos deux invitées nous racontent ensuite comment adapter son produit au marché étranger, selon leurs différentes approches.

N’écoutez pas les gens « normés »

Enfin, ces deux femmes, chefs d’entreprises et globe-trotters conseillent à celles qui voudraient se lancer à l’export d’avoir « l’envie, la motivation » et de foncer. Clairement, elles concluent ensemble par cette phrase résonnante : « il faut entendre tout le monde, mais n’écouter personne ».
 

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