Coupe du monde : vous aussi apprenez à travailler sous pression

Coupe du monde : vous aussi apprenez à travailler sous pression

Publié le 12 juin 2014

pression
32 nations démarrent aujourd’hui la coupe du monde de football. Une pression immense qu’il faut cependant dominer. Voici les 3 points à retenir.
« Je ne connais pas de vainqueur que la victoire ait mis d’humeur chagrine ». Le navigateur Éric Tabarly sait de quoi il parle. Compétiteur acharné, le français a toujours été dopé à « la gagne ». Problème, si les plus grands sportifs de haut niveau arrivent à vivre avec la pression, d’autres flanchent sous la peur de ne pas y arriver. « Les seuls murs vraiment impénétrables sont ceux dont on s’entourent soi-même », assure l’ancien footballeur et aujourd’hui chroniqueur Luis Fernandez.
Voici comment les sportifs arrivent à maintenir la pression à un niveau acceptable.

1 La pression est le reflet de l’ambition

Pour le quintuple vainqueur de la NBA, Magic Johnson, la pression ressentie est le signe ultime qu’une personne veut accomplir de grandes choses. Aussi faut-il l’accepter. Surtout si on considère que la vie ne vaut d’être vécue qui si elle permet de gagner neuf fois Rolland-Garros, comme Nadal, ou trois coupes du monde de football, comme Pelé.
La pression prouve à celui qui la ressent qu’il sait ce qu’il veut et qu’il a les moyens de l’obtenir.

2 L’angoisse survient quand on ne sait pas à quoi s’attendre

« Nous aimons tous gagner, mais combien aiment s’entraîner ? ». Voilà, aux yeux de Mark Spitz, neuf fois médaillés d’or en natation, la grande différence entre les sportifs et les grands champions. Zidane, Pelé, Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, tous ont imaginé un millier de scénarios avant d’entrer sur le terrain.
En entreprise, c’est pareil. Les responsables ont intérêt à travailler leur discours de présentation dans différentes circonstances : à 7 h du matin dans un hall d’hôtel ; à 22 h dans un bar branché. Quelle que soit la situation, il faut savoir être prêt.
« Une des clés du succès est la confiance en soi. Une des clés de la confiance en soi est la préparation », disait le tennisman Arthur Ashe.

3 Être préparé ne garantit rien

Malheureusement, être le mieux préparé ne signifie pas forcément être le meilleur. L’équipe de France de Football de Platini était considérée comme la meilleure et pourtant elle n’a jamais gagné la coupe du monde. « Pour gagner, il faut risquer de perdre », disait Jean-Claude Killy.
Une différence qui est fondamentale. Si la personne échoue, elle peut se dire qu’elle a tout fait pour atteindre ses objectifs. Cela ne règle pas tout, mais la douleur est un peu (un tout petit peu) plus facile à accepter.

Tancrède Blondé

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