Gestion de projet : quand les méthodes Agiles vous sauvent la vie

Gestion de projet : quand les méthodes Agiles vous sauvent la vie

Publié le 15 mai 2014

equilibre
Plus pragmatiques que les méthodes traditionnelles, la gestion de projet Agile aident les entrepreneurs à concilier l’imprévu et la stabilité.
Réussir à intégrer l’instabilité du cours de la vie, sans avoir à briser les structures d’une organisation. Tel est l’objectif des méthodes Agiles. Nés dans le secteur informatique, ces techniques d’organisation ont été très utiles pour la conception de logiciels. En effet, grâce à un cycle de développement précis, les ingénieurs ont le temps d’achever des tâches qui peuvent prendre plusieurs jours, sans forcément être dérangés par une nouvelle demande.
« L’idée de l’Agile, c’est d’avoir pleins de petites séquences d’actions et, entre celles-ci, on s’autorise à changer ce que l’on veut », explique Fräntz Miccoli, COO de MyScienceWork. Une méthode qui peut s’appliquer à toutes les entreprises, à condition que l’incertitude soit au cœur de leur activité. En clair, un cabinet d’expert-comptable ou des entreprises de sécurité ne peuvent être candidats à ce style de gestion de projets.

Les portes doivent rester ouvertes

Ici plus qu’ailleurs, le client est impliqué dans la réalisation de son produit. Il intervient dans le développement et peut donc ainsi faire évoluer le projet. Il n’est d’ailleurs pas le seul à pouvoir faire évoluer son projet. Le responsable, mais aussi tous les ingénieurs créatifs ont ce pouvoir. Mais pas à n’importe quel moment. « Il faut essayer de construire une sacralité de l’itération », estime Fräntz Miccoli. En clair, ne pas faire les choses à n’importe quel moment. Des réunions sont prévues toutes les deux semaines ou tous les mois.
Avec un objectif simple : faire un point de la situation, mais donner aussi une nouvelle direction. Et là, tout est possible. Même de faire l’exact inverse de ce qui a été fait, si cela est nécessaire pour le projet. « Cela arrive très souvent chez les startups. Les choix faits en début d’activité ne sont plus forcément valables deux mois après », rappelle le chroniqueur de Widoobiz. Quoiqu’il arrive, les portes doivent rester ouvertes.
Une méthode qui ne convient pas à tout le monde. Par exemple, les juniors ne sont pas recommandés dans un projet piloté avec la méthode Agile. « Ils arrivent moins à évaluer le temps consacré pour accomplir certaines tâches », indique d’expérience Fräntz Miccoli. Enfin, la capacité à communiquer est indispensable. « Il ne faut pas de loups solitaires », selon l’expert. Globalement, l’hétérogénéité ne fait pas bon ménage avec les méthodes Agiles. Tout le monde doit se comprendre.
Dans une gestion de projet Agile, les profils polyvalents sont plébiscités.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à visionner la chronique de Fräntz Miccoli sur le sujet.

 

Tancrède Blondé

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