Les 4 choses à faire pour être performant tout au long de la journée

Les 4 choses à faire pour être performant tout au long de la journée

Publié le 25 avril 2014

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Pour être productifs, les entrepreneurs doivent arriver à prendre du recul sur leurs propres émotions.
Un entrepreneur performant est un entrepreneur productif. Telle est en tout cas l’image couramment admise par le grand public. Or, comme tout le monde, les dirigeants et créateurs d’entreprises se perdent de temps à autre dans les méandres de la procrastination. Pas de visibilité, pas envie, les motifs de dispersion sont légions.
Pour Françoise Kourilsky, auteure du livre « L’accomplissement personnel », une chose est absolument nécessaire : « se préparer ». Et ce, dès le matin. Le patron doit identifier l’enjeu des prochaines 24 heures et l’objectif prioritaire à atteindre pour y parvenir. « La réussite en dépend dans 90 % des cas », assure l’auteure. Mais cela ne suffit pas. Quatre solutions s’offrent aux dirigeants taraudés par cette question.

Observer sa pensée

Pour François Kourilsky, il ne suffit pas de penser aux objectifs fixés, « il faut les éprouver dans le corps, dans l’esprit ». Autrement dit, se les approprier comme s’ils étaient déjà accomplis. Pourquoi d’ailleurs ne pas établir un rituel ? Ainsi, la peur n’a pas le temps de venir obstruer le champ mental et donc d’atteindre les objectifs du responsable.
Si le dirigeant arrive à prendre du recul sur sa pensée, il existe toujours un moyen de trouver une solution.

Élargir les champs du possible

La productivité chute quand les voies des possibilités s’éteignent. « Plus que sur une réalité, c’est sur l’interprétation de cette réalité qu’il est important d’agir », avance François Kourilsky. Aussi, est-il toujours indispensable de « prendre un angle de vue susceptible d’élargir le champ des possibles ». Ce qui veut dire prendre le temps de réfléchir en amont afin de mettre à jour de nouvelles possibilités.
Les entrepreneurs et responsables performants arrivent toujours à se sortir de situations délicates. La chance n’a rien à voir là-dedans. Seule leur capacité à imaginer des chemins de traverse leur a permis de trouver la solution.

Même les poussées toxiques servent à la performance

Tétanisés à l’idée d’être submergées par la peur, beaucoup de personnes utilisent une pseudo méthode Coué. « Je vais bien, tout va bien ! », devient l’autre maxime de l’entrepreneur. Problème, cela ne marche pas. Pire, cela revient à mettre de côté tout ce qui ne va pas dans l’entreprise. La dernière chose à faire.
« Il ne faut pas être en rapport de force avec soi-même », explique Françoise Kourilsky. Au contraire, aux yeux de l’experte, il faut utiliser cette énergie de façon à ce qu’elle soit une ressource. L’auteure prend l’exemple d’un entretien d’embauche.
Plutôt que de refouler le stress et tout ce que cela implique (sueur, perte de mémoire, bafouillements), l’auteure a conseillé à une personne de dire ceci : « excusez-moi de mon comportement, mais ma très grande envie d’obtenir ce poste me fait beaucoup stresser ». Une honnêteté qu’a apprécié le responsable RH. Aujourd’hui, la personne a été embauchée.

Se libérer de l’égo

Ce n’est pas un hasard si les grands meneurs sont détachés de leur égo. Non pas qu’ils n’en possèdent pas. Donald Trump s’apparente très peu à un moine tibétain. Mais, à la différence des autres, ils arrivent à mettre de côté leur petite personne, au profit du bien de l’entreprise. Françoise Kourilsky va même plus loin : « pour réussir à atteindre un objectif, il faut savoir s’en détacher ». Obnubilé par les détails, le dirigeant peut très bien manquer l’essentiel.
L’auteure cite d’ailleurs Yannick Noah : « ce n’est pas la réussite qui fait le bonheur ; c’est le bonheur qui fait la réussite ». La performance est à ce prix.

Tancrède Blondé

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