Les lois de la réussite dans la Silicon Valley

Les lois de la réussite dans la Silicon Valley

Publié le 27 mars 2014

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Véritable terre promise pour les entrepreneurs innovants, la Silicon Valley est devenue dans l’imaginaire commun la capitale mondiale de la créativité dans les high-tech.
« La Silicon Valley était pratiquement remplie de vergers : des abricotiers et des pruniers, et c’était vraiment, le paradis. Je me souviens que l’air était pur comme le cristal, nous pouvions voir la vallée d’un bout à l’autre… C’était vraiment le plus merveilleux endroit pour grandir ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, Steve Jobs nous rappelle que la Silicon Valley n’a pas toujours été l’eldorado des entrepreneurs innovants.
Pour tout dire, elle a même été une terre d’entrepreneuriat avant que l’industrie électronique n’apparaisse. Tout ça grâce à l’action de Frederik Terman, professeur d’ingénierie électrique à Stanford dans les années 30. À l’époque, tous les étudiants migrent sur la Côte Est pour obtenir un travail intéressant. Exaspéré par cette situation, il arrive à convaincre William Hewlett et David Packard, deux porteurs de projets à l’origine du groupe HP, de rester en Californie.

Premier endroit où entreprises et recherche sont imbriquées

Et ce n’est pas tout. Avec la guerre, le gouvernement fédéral fait de la côte pacifique le centre névralgique de la Défense U.S. Devenu doyen du département d’ingénierie électrique, Frederik Terman invite les entreprises US du secteur de la Défense à installer leurs centres de recherches au sein même de l’école. Une première ! Grâce à ces « Honors Cooperative Programs », les ingénieurs des entreprises locataires ont ainsi accès à toutes les innovations. Une formule qui va perdurer au-delà du génial professeur.
Rien d’étonnant, vu les conditions de travail, à ce que les premiers ateliers d’électroniques émergent à cet endroit précis. A tel point qu’à partir des années 70, les entreprises de semi-conducteurs et d’informatiques pullulent dans la vallée de Santa Clara, connue pour ses vergers qui ont fait le bonheur du jeune Steve. Mais le silicium, matériaux de base des composants électroniques remplace peu à peu les fruits de la vallée. Au point que le journaliste Don Hoefler invente le mot de « Silicon Valley ». L’histoire peut commencer.

Les hippies et le capital-risque

Portés par les valeurs de liberté véhiculées par les hippies, l’accès à l’eau, indispensable à la purification des composants à base de Silicium et, surtout, le développement du capital-risque, de jeunes entrepreneurs se lancent dans des projets, plus fous les uns que les autres. Robert Noyce (Intel), Steve Jobs (Apple), Bill Gates (Microsoft) sont de la partie. Autant d’éléments qui font aujourd’hui de la Silicon Valley la zone géographique la plus créative de la planète : Facebook, Adobe, Google, Oracle Corporation, Tesla Motors… les exemples sont infinis.
Résultat, tout entrepreneur s’imagine un jour créer sa propre structure sur place. Encore faut-il avoir les épaules pour cela. Aussi, avant d’envisager le grand saut, apprenez à penser comme un entrepreneur de la Silicon Valley. Voici ses traits distinctifs.

En Silicon Valley, on fait confiance

Oubliez les barrières sociales. Dans la Silicon Valley, un café détendu en terrasse à 16H00 peut très bien déboucher sur un partenariat majeur à 17 h 30. Rappelez-vous que tout le monde cherche une chose : à être innovant. Aussi, devez-vous apprendre à recevoir toutes les informations, toutes les idées. Aussi éloignées soient-elles de vos propres valeurs. Et ça, ce n’est pas facile.

En Silicon Valley, on transmet

Impossible de ne pas transmettre dans la Silicon Valley. Là-bas, vous êtes un dirigeant, un étudiant, un porteur de projet, mais surtout, vous êtes un lien vers d’autres personnes. Aussi, ne daignez jamais un rendez-vous. N’hésitez pas à également à ouvrir votre réseau à de nouvelles connaissances.
Vous pensez peut-être que vous n’obtenez rien en retour, mais c’est faux. Au fil du temps, vous gagnez une chose inestimable : une bonne réputation. Et ça, dans la Silicon Valley, ça vaut trois levées de fonds.

En Silicon Valley, on rate, mais on ne s’arrête jamais

Après avoir appris à être toujours ouvert aux nouvelles idées, vous allez devoir apprendre à dépasser vos échecs. Peut-être la chose la plus difficile, car la plus commune chez les entrepreneurs. Oui, mais si vous voulez entreprendre comme dans la Silicon Valley, il va vous falloir mettre de côté vos sentiments négatifs.
Retenez que toutes les belles histoires commencent dans un garage minable, sans argent et, pendant un moment, sans réussite. Un cliché ? Peut-être, mais ici tout le monde y croit. Donc, arrêtez d’avoir peur. Entreprenez !
Les lendemains sont toujours heureux. Et puis, si la réussite n’est pas au rendez-vous là-bas. Vous pouvez toujours réussir en France. Si, si.

Tancrède Blondé

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