4 moyens simples d'arrêter de procrastiner

4 moyens simples d'arrêter de procrastiner

Publié le 13 mai 2014

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La procrastination continue de faire beaucoup de mal à l’entreprise. Heureusement, la science s’est penchée sur le sujet.
Remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui. Tout le monde a cédé au moins une fois au pêché mignon de la procrastination. Mais quand cela arrive toutes les semaines, tous les jours, toutes les heures… À ce stade, l’entrepreneur doit réagir.
Problème, d’après une étude menée par l’Université du Colorado, la procrastination serait un syndrome d’ordre génétique, une sorte de « sous-produit » de l’impulsivité. Pas facile donc d’éradiquer le mal. Heureusement, la science a aussi montré que la volonté humaine avait son mot à dire. Voici les cinq techniques à adopter.

Savoir se pardonner

Tout le monde imagine que la lutte contre la procrastination relève de la volonté. Autrement dit, ne jamais rien laisser passer. Logique. Seulement, les hommes et les femmes de science ne pensent pas de la sorte. D’après Michael Wohl, professeur associé au département de psychologie de l’université de Carleton, il vaut mieux au contraire savoir se pardonner.
Surtout si la personne est déjà en retard sur son planning. La flagellation n’a jamais rien produit de bon.

L’effet Zeigarnik

Démarrer un projet n’est jamais simple. Tout est à faire, sans avoir de garantie de résultat. L’appréhension est de mise, avant de devenir une montagne de problèmes. Et ce, avant même d’avoir passé un coup de téléphone. Pas étonnant après que le cerveau fasse tout pour éviter ces corvées.
C’est la raison pour laquelle il faut démarrer de manière simple. Que ce soit sur la forme ou sur le fond. D’autant plus que, si la personne concernée arrive à se mettre dans le bain, le cerveau change de paradigme. L’émotivité ne travaille plus contre le travail. Au contraire, l’esprit harcèle la personne pour terminer les tâches qui restent à accomplir. C’est ce que les psychologues appellent l’effet Zeigarnik.

Secouer la tête

À trop vouloir atteindre la perfection, les gens préfèrent ne jamais finir ce qu’ils ont commencé. Pour abattre ce genre de comportement, la science suggère également aux personnes atteintes de ce syndrome un moyen très simple : Douter de ses propres doutes. Comment ? Pour PsyBlog, « vous pouvez secouer votre tête à la moindre pensée négative. Cela peut paraître un peu enfantin, mais d’après une étude, cela peut aider »

Définir une motivation personnelle

Il est toujours plus facile de faire ce qu’on aime faire. Mais la réalité est autre. Au lieu de lutter contre une tâche considérée comme ingrate, donnez-lui du sens. Pour Fuschia Sirois, professeure de psychologie à l’Université de Bishop au Canada, il faut « creuser un peu plus profond afin de trouver une raison personnelle d’accomplir cette tâche ».
 
Tout le monde l’a compris, la lutte contre la procrastination repose sur des cas concrets.

Tancrède Blondé

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