Peur du numérique : on marche sur la tête

Peur du numérique : on marche sur la tête

Publié le 15 février 2013

« Il vaut mieux une bonne pédagogie qu’une mauvaise loi » d’après Frantz Miccoli, à propos de la récente législation sur le numérique obligeant les fournisseurs de service sur Internet à avoir l’aval des internautes avant l’utilisation de cookies.
Pour rappel, un cookie est un élément technique permettant d’enregistrer des informations à propos de l’utilisateur, de sa navigation, pour lui proposer des publicités ciblées.
Frantz Miccoli considère que cette loi vient mettre un boulet au pied des entreprises européennes, tout cela à cause d’une certaine paranoïa autour du web, d’une manie de légiférer sur le numérique sans vraiment en mesurer les conséquences.
En effet, Internet vit de la publicité. Et une publicité plus ciblée se vend plus cher. Les cookies sont justement des éléments permettant de cibler les publicités. Leur limitation fait donc perdre directement de la compétitivité aux entreprises sur Internet, tout en sachant qu’il existe déjà des moyens à disposition des internautes pour contrôler leur suivi par les cookies.
D’autant plus que, parmi les annonceurs sur Internet, il y a également des associations, des ONG et d’autres organisations visant à rendre le monde meilleur et informer les gens, sans forcément chercher le profit. Eux aussi sont pénalisés par cette législation sur les cookies, démontée en règle par Frantz Miccoli.

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