E-Commerce : faire le choix de créer sa boutique en ligne

E-Commerce : faire le choix de créer sa boutique en ligne

Publié le 17 novembre 2014

Aujourd’hui, Business Women est dédié au e-commerce. Selon la FEVAD (Fédération E-commerce de Vente à Distance), le bilan du e-commerce au 2nd trimestre serait de 13,3 milliards d’euros. Le nombre de sites marchands est en progression constante, + 10,5 % équivalant à 150 000 sites marchands. Une progression de l’offre qui stimule avec elle la demande du marché dans un secteur qui se fait de plus en plus concurrentiel. Certes, les petits commerçants, grandement majoritaires, ne rivalisent pas avec la poignée de leaders, mais ils font du e-commerce un secteur qui se démocratise aussi bien en France qu’en Europe. Mais créer sa boutique en ligne, est-ce réellement à la portée de tous ? Et aussi simple que cela semble l’être ? Pour nous éclairer sur le sujet, deux business women sont sur le plateau de Demain TV : Anne-Marie Gabelica, fondatrice de oOlution, et Marie Sermadiras, cofondatrice de ZenSoon.

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Le choix du e-commerce

Pour oOlution, société commercialisant des cosmétiques bio pour le visage, le e-commerce était la meilleure façon « de se faire connaître, d’avoir des retours rapides des clients et un contact direct ». De son côté, Zensoon « ne pouvait vivre qu’avec le e-commerce » puisque c’est une centrale de réservation sur la beauté et le bien-être, mais également une conciergerie qui négocie les prix pour ses clients et leur réservent leurs soins.
Avant de se lancer dans le business en ligne, ces deux sociétés ont évidemment étudié le marché et préparé leurs besoins techniques, financiers, etc. oOlution a fait appel à des développeurs web et créé son site pour 7 000 €. D’ailleurs, Anne-Marie Gabelica conseille aux futurs entrepreneurs en e-commerce de d’abord opter pour un « petit site » et de le développer au fur et à mesure.
Pour Zensoon, l’investissement a été plus conséquent puisque les cofondatrices ont investi 25 000 € pour créer leur site. En effet, les besoins techniques étaient plus conséquents, car il fallait une plateforme destinée aux clients, une autre pour leur propre gestion, etc. Par la suite, et après une levée de fonds de 325 000 € auprès de Business Angels, Marie Sermadiras nous explique avoir opté pour le recrutement d’un directeur technique qui « a tout changé » puisque cela « permet d’aller plus vite et c’est un investissement qui devient rentable ».

Les difficultés d’un business en ligne

Nos deux invitées s’accordent sur le fait que le e-commerce n’empiète pas sur le commerce et que ces deux canaux sont « très complémentaires ». D’ailleurs, le e-commerce a ses inconvénients puisqu’elles nous confient les difficultés auxquelles elles ont été confrontées au cours de la création de leur entreprise, comme les financements bancaires refusés par certaines banques à cause du e-commerce, le recrutement ou encore…le serveur web qui lâche ! En effet, Marie Sermadiras a connu l’une des pires expériences pour une boutique en ligne : celle du serveur qui ne répond plus et donc, du site qui s’effondre ! À force de travail acharné et grâce à une équipe soudée, le site a pu être remis en marche et l’expérience est devenue son « meilleur souvenir ». Finalement, tout est une question d’équipe et de volonté lorsque l’on est motivé à entreprendre.

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