Leadership : Les trois choses que les dirigeants ne doivent jamais dire

Leadership : Les trois choses que les dirigeants ne doivent jamais dire

Publié le 30 octobre 2013

Contrairement à ce que l’on peut croire, le leadership peut être une chose très simple… à la condition d’abolir à jamais ces trois phrases.

Les leaders doivent s'abstenir de certaines facilités de langages

Les leaders doivent s’abstenir de certaines facilités de langages


Il y a ce que les patrons ne peuvent pas dire, par pudeur, par orgueil. Et il y a les choses qu’il ne faut pas dire. Dans son dernier livre : « The Synergist : How to Lead Your Team to Predictable Success », Les Mc Keown donne trois exemples précis de phrases à abandonner le plus vite possible.

« Si vous étiez un animal, lequel serait-il ? »

Qui ne l’a pas entendu lors d’un entretien d’embauche ? Adoré par les spécialistes de la RH, ce type de question est censé vous donner les clés de compréhension profonde du candidat. Dites « dauphin », et vous serez perçu comme un mec sympa, énigmatique qui n’aime pas trop le conflit. Dites Lion et vous serez décrit comme une personne avec un immense égo.
Malheur à vous si vous avez regardé le « Roi Lion » avant.
Pour l’entrepreneur, ce petit jeu n’a tout simplement aucun sens. « C’est juste un jeu de pseudo-psychologie et ça n’ajoute rien à la question principale : est-il bien capable de faire le job pour lequel vous voulez l’engager », explique l’entrepreneur.
L’objectif ici n’est pas de poser des questions magiques, mais bien de savoir si vous êtes en train de faire le bon choix. Pour cela, mettez en place un processus pour savoir s’il maîtrise, comme il vous le dit, les compétences demandées. En clair, réfléchissez à des tests.

« Ne le prends pas personnellement ! »

Jusqu’à preuve du contraire, vous travaillez avec des êtres humains. Mais si, vous savez, ces petits être bourrés de sentiments contradictoires.
Eh bien, n’oubliez pas que c’est de leur travail, leur gagne-pain, leur idéal que vous êtes en train de juger. Et après, vous voulez « qu’ils ne le prennent pas personnellement ? » Non, ça ne marche pas comme ça.
Imaginez : « laissez aux personnes qui travaillent pour vous un free-pass d’une semaine pour dire ce qu’ils pensent de vous : de ce que vous dites, de ce que vous suggérez – et, si possible, en leur laissant le choix des termes.» Ils pourront vous dire avant : « ne le prends pas personnellement », Les McKeown n’est pas certain que cela change quelque chose.
Eh oui, on a beau vouloir être professionnel, les sentiments restent. Sinon, mieux vaut « penser à une carrière de berger. Au moins, les moutons, eux, ne prennent pas les choses personnellement ».

« Ne me fais pas de surprises »

Une phrase que l’auteur entend toujours très souvent. «Un leader pris de court par des événements qu’il n’a pas su anticiper, promet toujours qu’il ne se fera pas prendre à nouveau.» Encore une fois, ça ne marche pas comme ça.
Le leader aura beau redoubler d’efforts, il y aura toujours une bombe qui explosera au moment le plus improbable. Vie d’entrepreneur oblige. Problème, à chaque fois « le leader rajoute une nouvelle couche de protection contre les catastrophes », explique Les Mc Keown.
Aussi, peu à peu le « ne me fais pas de surprises » devient « ne me donne pas de mauvaises nouvelles ». Résultat, on ne vous dit plus rien. Est-ce que ça veut dire pour autant qu’elles n’existent plus ? Non, pas vraiment.
Alors, plutôt que de vouloir les éviter, dites plutôt à votre entourage de «venir en parler tout de suite». Au moins, explique l’entrepreneur « vous avez une infime chance de contrôler les événements ».

 Tancrède Blondé

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