Si les investisseurs du monde entier continuent de chérir les marchés français, les cadres étrangers, eux, ne veulent pas venir y travailler.
Ah ça, pour le vin, le fromage, Paris et les Champs Élysées, la France reste une destination phare. En revanche, pour venir y travailler en tant que cadre, les candidats ne se bousculent plus au portillon. En effet, d’après une étude du cabinet Didaxis, 93% des cols blancs interrogés jugent que le marché du travail français n’offre pas assez de perspectives.
79% d’entre eux affirment même qu’il n’est pas du tout attractif. Des chiffres qui prouvent « que la complexification du droit du travail a eu un impact majeur sur la perception par les cadres étrangers du marché du travail français », explique le président du cabinet, Guillaume Cairou.
L’Île-de-France et les Hauts-de-Seine dans le viseur des investisseurs
Pourtant, la France reste une destination majeure pour les investisseurs étrangers. Par exemple, ils contrôlent 5% des établissements et 16% des emplois salariés en Île-de-France. Si la région reste « une destination privilégiée pour les investisseurs, c’est grâce à son ouverture vers les marchés internationaux, la qualité de ses infrastructures et la qualification élevée de sa main d’œuvre », indique l’étude.
Au final, l’Île-de-France accueille près de 13.000 établissements, soit plus du quart de total des investisseurs étrangers installés dans le pays. Des investisseurs qui viennent à Paris et dans les Hauts-de-Seine des États-Unis (28%) et des pays de l’Union européenne. Les investisseurs Britanniques et les Allemands sont également très présents dans la région la plus puissante de France.