Parentalité en entreprise : les parents veulent plus d’aide de leur entreprise

Parentalité en entreprise : les parents veulent plus d’aide de leur entreprise

Publié le 26 avril 2013

Un baromètre  indique que les trois quarts des employés veulent une plus forte implication de leur entreprise dans l’aide à la parentalité.

Les majorité des salariés-parents trouvent l’aide à la parentalité insuffisante dans leur entreprise


L’aide à la parentalité des entreprises est-elle insuffisante ? Selon baromètre de l’Observatoire de la parentalité, 76% des parents-salariés estiment que leur entreprise « ne fait pas beaucoup de choses » afin de les aider dans le sens d’une meilleure coordination entre les deux. Pire, par rapport à 2012, le baromètre  indique qu’ils se sentent de moins en moins écoutés par leur entreprise à ce sujet.

En manque d’écoute

Les parents sont plus aidés, en tout cas plus satisfaits dans les TPE. En effet, dans les entreprises de moins de dix salariés, 83% d’entre eux disent trouver l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, alors que la satisfaction pour l’ensemble s’élève à 76% – un taux stable par rapport à l’année précédente.
En revanche, un peu moins de la moitié des salariés-parents ne se sentent pas suffisamment écoutés par leur entreprise. De plus, le nombre de ces parents en manque d’écoute est en hausse de 2 points par rapport à 2012.

Les attentes des salariés-parents

Parmi les insatisfaits, le motif d’incompatibilité d’horaires entre celles de leurs enfants et les leurs a été plus souvent cité que l’année précédente. En effet, 41% des salariés-parents trouvent que leur rythme de travail est adapté au rythme scolaire de leurs enfants, contre 35% en 2012.
Cette évolution peut s’expliquer par la réforme des rythmes scolaires souhaitée par Vincent Peillon, le ministre de l’Education. Elle comprend notamment un retour de la semaine de quatre jours et demi à partir de la rentrée 2013 pour les communes volontaires. L’étude révèle que par conséquent certains parents s’inquiètent de ne plus pouvoir adapter leur agenda professionnel au nouvel emploi du temps de leurs enfants.
Par ailleurs, les premières attentes restent toujours celles liées à l’organisation au travail, certaines augmentent à l’instar des aménagements des congés parentaux et de paternité.

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