Avec la génération du baby boom qui s’approche de la retraite, nombre d’entreprises cherchent un repreneur pour continuer l’aventure. La dernière étude Fusacq, une place de marché en ligne dédiée à la transmission et reprise d’entreprises, nous donne un large aperçu de ces potentiels chefs d’entreprise.
Selon la dernière étude Fusacq, le repreneur d’entreprise type est un homme qui vit principalement en Île de France ou dans le Sud-Est ( Rhône-Alpes, PACA ). Il a atteint l’âge mûr et a entre et 40 et 50 ans. Seuls 11 % d’entre eux ont moins de 30 ans. C’est un père de famille et il réfléchit en termes d’opportunités d’affaires même s’il prospecte principalement du coté des industries. Le secteur d’activité n’est pas un facteur déterminant. Enfin, dans les trois quarts des cas, le repreneur d’entreprise jette son dévolu sur une TPE PME afin de la développer. La conquête plutôt que la gestion.
Mais le repreneur a beau déclaré avoir toujours eu l’instinct d’entrepreneur, il prépare scrupuleusement son plan de reprise en amont. D’abord en consolidant le projet, clé de voûte de la réussite pour 60 % des repreneurs interrogés. Pour cela, il affine, par la formation, ses compétences en finance et en management, indispensables à la viabilité d’une reprise d’une PME. En tout, il s’est fixé un délai de 6 mois à 2 ans pour reprendre une entreprise. Si possible, en compagnie du futur cédant pour connaître tous les rouages de la PME.
Sa stratégie consiste donc à chercher des cibles pertinentes avant de valider son marché. Et, dans près d’un cas sur deux, le repreneur sollicite un investisseur pour l’aider à financer son projet de reprise. Car même si l’entrepreneur en herbe injecte en moyenne entre 100 et 300 mille euros dans sa prochaine TPE-PME, il ne veut pas mettre plus d’un tiers de son patrimoine. D’ailleurs, 79 % des repreneurs envisagent sérieusement de faire appel à la garantie OSEO pour financer leur reprise.
