Franchise, licence de marque, concession… Les principales différences

Franchise, licence de marque, concession… Les principales différences

Publié le 6 mars 2015

Au-delà du terme générique de « franchise », il existe sept formes de commerce indépendant en réseau. Toutes ont certains points communs, mais aussi des éléments distinctifs. Récapitulatif.

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Toutes les enseignes développées en réseau n’ont pas choisi la franchise pour se développer. Ce terme, galvaudé, est parfois employé à tort. Il s’agit en réalité d’une forme contractuelle, autour de laquelle gravitent six autres formes de commerce indépendant en réseau. Surtout, chacune d’elle correspond à un cadre juridique spécifique. Attention, donc, avant de vous « lancer en franchise » : vérifiez bien quelle est la nature exacte du contrat, et ce que cela implique.

1. La franchise, un contrat rassurant mais contraignant

Dans un contrat de franchise, les deux parties (franchiseur et franchisé) doivent s’engager sur plusieurs points. Le franchiseur, lui, doit notamment fournir une enseigne, transmettre un savoir-faire secret et identifié, et assurer une assistance au franchisé. En contrepartie, celui-ci s’engage à verser un droit d’entrée ainsi que des redevances sur son chiffre d’affaires. Le franchisé doit également suivre scrupuleusement les règles issues du savoir-faire de l’enseigne. Derrière ces contraintes, l’entrepreneur bénéficie en réalité d’unaccompagnement fort, et de facto d’un cadre rassurant pour entreprendre.
Quelques exemples de réseaux qui se développent en franchise : La Mie Câline, Speedy, Subway, Century 21…

2. La concession : une exclusivité territoriale, mais moins d’assistance

La concession est très répandue dans les réseaux où l’enseigne est aussi fabricante desbiens distribués. Le procédé : comme dans une franchise, une tête de réseau met à la disposition de magasins indépendants une même enseigne. La différence : aucun transfert de savoir-faire. En effet, l’élément déterminant de la concession est l’attribution d’une zone d’exclusivité territoriale sur laquelle le concessionnaire sera seul à être approvisionné directement par le concédant, et disposera, donc, d’un monopole. En revanche, l’assistance technique et commerciale reste en général limitée, et le concessionnaire peut parfois devoir faire avec des quotas d’achat et de vente.
Ont choisi la concession comme mode de développement des enseignes comme Tryba, Cuisinella, Mobalpa, Lorenove ou encore Turbo Fonte.

3. La location-gérance, une sous-branche de la franchise

La location-gérance existe en parallèle du contrat de franchise traditionnel, autrement dit l’enseigne doit mettre à la disposition du franchisé-locataire-gérant un savoir-faire ainsi qu’une assistance, en échange du versement d’un droit d’entrée ainsi que de redevances.
A ce sujet, lire L’alliance franchise et location-gérance : quels enjeux ?
La différence : le franchisé n’est pas propriétaire du fonds de commerce, il en a seulement la gérance. C’est la tête de réseau qui est le véritable propriétaire. Ce procédé doit permettre à des candidats disposant d’apports personnels moindres d’accéder tout de même à un réseau de franchise. La principale précaution à prendre sera donc de veiller à l’indépendance du franchisé, qui demeure un commerçant indépendant à part entière.
La location-gérance est assez courante dans les secteurs nécessitant…
Cliquez ici pour lire la suite sur les Echos de la franchise. 

Jennifer Matas

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