Algerie UE l'union européenne accord sur l’énergie 2012

Algerie UE l'union européenne accord sur l’énergie 2012

Publié le 3 janvier 2012

Algérie-UE : un accord sur l’énergie pourrait être conclu cette année (Medelci)
ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué mardi qu’un accord sur l’énergie entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) est actuellement en cours de finalisation et pourrait être signé courant 2012.
Qualifiant les relations avec l’UE d’ »extrêmement importantes » dans leur densité au triple plan politique, économique et humain, M. Medelci a affirmé sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne que l’Algérie « est un des pourvoyeurs les plus importants, les plus sérieux et les plus sûrs de l’UE en matière d’énergie ».
« Au plan politique, nous sommes aujourd’hui plus attentifs à l’opportunité que nous offre la nouvelle politique de voisinage avec l’espoir que les nouvelles conditions pourraient permettre à l’Algérie d’adhérer à cette politique rénovée », a-t-il souligné. En revanche, le ministre des Affaires étrangères a observé au sujet de la question liée à la circulation des personnes de l’Algérie vers l’Europe, que « ce problème avance à un rythme plus long ».
Au chapitre des échanges commerciaux, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé, concernant le démantèlement tarifaire, que cette question fait l’objet, depuis une année, de plusieurs rounds de négociations avec l’objectif de « rétablir quelques droits de douane pendant une période déterminée et faire en sorte que (le délai pour) la zone de libre échange qui était prévue en 2016 ou 2017 puisse être prolongé jusqu’en 2020 ». « Nous avançons dans ce sens et nous formulons l’espoir que lors de nos prochaines réunions, ces avancées deviennent encore plus importantes pour aboutir à un accord définitif », a-t-il plaidé.
Interrogé, par ailleurs, sur l’accord algéro-français de 1968, M. Medelci a indiqué que cet accord fait l’objet, depuis plus d’une année, d’une procédure d’évaluation au niveau des ministères des Affaires étrangères des deux pays. Il a estimé, à ce propos, que 2012 sera l’année qui devrait permettre de « considérer définitivement l’accord de 1968 comme étant un acquis sur lequel nous n’avons pas à revenir ».
« Par contre, il y a une certaine évolution positive du droit commun français dont bénéficient tous ceux qui ne sont pas Algériens et dont devraient pouvoir bénéficier les Algériens à l’avenir », a encore précisé le ministre, tout en réaffirmant sa détermination à ce que cet accord soit « préservé » pour « faciliter et améliorer les conditions de séjour de la communauté algérienne en France ».APS
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patrick le berrigaud

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