Algerie lancement en 2012 de la 3e phase du programme d’économie

Algerie lancement en 2012 de la 3e phase du programme d’économie

Publié le 4 janvier 2012

Lancement en 2012 de la 3e phase du programme d’économie de la consommation de l’électricité
ALGER – L’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) compte distribuer 750.000 lampes à faible consommation d’électricité (LBC) en 2012 à travers le territoire national, a-t-on appris mercredi auprès de cet organisme.
Il s’agit de la troisième phase de l’opération (Eco-lumière) inscrite dans le cadre du Programme national de maîtrise d’énergie (PNME), adopté en février dernier et qui porte sur la promotion de l’utilisation par les ménages des (LBC) afin d’améliorer la performance de l’éclairage de leurs foyers et de réduire leurs factures d’électricité, indique à l’APS, Kamel Dali, directeur des projets à l’APRUE.
Le cahier de charges relatif à cette opération est actuellement au niveau de la Commission nationale des marchés publics pour examen et validation. Une fois le dossier validé, un appel d’offre sera lancé pour sélectionner l’opérateur qui sera chargé d’importer les LBC.
A travers cette nouvelle étape et dans le cadre d’une collaboration avec Algérie Poste, l’APRUE entend cibler 27 wilayas du pays et qui n’ont pas encore été touchées. Les LBC seront disponibles au niveau des bureaux de poste des wilayas concernées pour un prix subventionné de 150 DA la lampe, le prix réel de ces lampes étant de 300 DA, précise le même cadre.
La baisse du prix des lampes par rapport aux campagnes précédentes (500 DA) est due notamment au changement du fournisseur de ces produits, explique M. Dali. « Nous avons aussi opté pour une légère baisse de la puissance (des lampes), ce qui a eu un effet direct sur les prix », a-t-il ajouté.
Une campagne de sensibilisation sera lancée en direction des ménages par l’APRUE à travers des spots radiophoniques au niveau des radios locales et aussi par voie d’affichage et de distribution de dépliants au niveau des bureaux de poste et des lieux publics, a-t-il ajouté.
La première phase d’Eco-lumière a été lancée en 2010 en partenariat avec Sonelgaz et portait sur la distribution de 250.000 LBC à travers cinq wilayas du centre (Alger, Blida, Tipaza, Boumerdes et Médéa). Elle était menée en collaboration avec les Sociétés de distribution d’Alger et de centre (SDA, SDC), filiales de Sonelgaz. Les LBC étaient commercialisées pour un prix subventionné de 250 DA (50% de réduction), a-t-il rappelé, ajoutant que le prix réel de ces lampes était de 500 DA.
La seconde phase, entamée en 2011, portait, quant à elle, sur la distribution dans le cadre d’un partenariat avec Algérie Poste de 250.000 autres lampes à travers 11.00 bureaux de postes répartis sur 16 wilayas de l’est du pays. l s’agit des wilayas d’Oum El Bouaghi, Batna, Béjaïa, Tébessa, Sétif, Skikda, Annaba, Jijel, Guelma, Constantine, Bordj Bou-Arreridj, El Tarf, Khenchla, Souk Ahras , Mila et M’sila.
Par ailleurs, l’APRUE ambitionne de distribuer un million de lampes à partir de 2013 afin de remplacer progressivement le parc national de lampes conventionnelles estimé actuellement à quelque 35 millions d’unités. Le coût de ces lampes sera également supporté à hauteur de 50% par les pouvoirs publics à travers le Fonds national de maîtrise de l’énergie (FNME).
Cette opération se déroulera avec la contribution des opérateurs industriels privés et publics nationaux, explique dans ce sens M. Dali. « Pour cette raison, poursuit-il, nous avons opté pour une introduction graduelle et limités (des LBC) sur le marché afin de ne pas porter préjudice à ces opérateurs qui commercialisent les lampes en question à des prix plus élevés ».
En outre, les pouvoirs publics favorisent l’émergence d’une industrie nationale dans ce domaine, notamment par le biais de facilitations et avantages financiers et fiscaux. Dans ce sens, une société privée opère dans le montage de ces lampes au niveau de la wilaya de Béjaïa, tandis que la compagnie publique Filampe est en phase de conclure un partenariat avec un opérateur étranger en vue de fabriquer localement avec un taux d’intégration nationale assez appréciable. Cette démarche devrait également permettre de réduire les prix des LBC, créer de la valeur ajoutée locale et contribuer à la création de nouveaux postes d’emploi, selon M. Dali.
Le même responsable a, d’autre part, tenu à souligner que près de la moitié des lampes à faible consommation qui circulent actuellement dans le marché sont contrefaites ou, à la limite, ne respectent pas les normes, ce qui explique, en partie, leur durée de vie relativement moins longues que celles originales. L’utilisation à grande échelle des LBC permettra d’économiser jusqu’à 50 millions de dollars par an d’électricité, selon des experts. Les LBC qui seront distribuées dans le cadre de l’opération Eco-lumière ont une longue durée de vie, environ 15 fois plus que les lampes traditionnelles et consomment quatre fois moins d’énergie.
Côté environnement, ces ampoules émettent quatre fois moins de gaz à effet de serre et répondent aux normes internationales de sécurité. En parallèle à l’opération Eco-lumière, l’APRUE s’est récemment lancée, en collaboration avec l’Etablissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage publique d’Alger (ERMA) pour le remplacement des lampes de mercure par celle de sodium.
Une opération pilote portant sur un millier de lampes vient d’être achevée dans la capitale, selon M. Dali qui ajoute qu’une opération similaire est en cours de préparation en collaboration les Assemblées populaires communales (APC) et devra toucher l’ensemble du territoire national avec quelque 50.000 lampes. « Nous sommes actuellement en phase d’évaluation des besoins des Assemblées populaires communales », a-t-il expliqué sur ce sujet.APS
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patrick le berrigaud

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