Les Français détestent un peu moins leur banquier

Les Français détestent un peu moins leur banquier

Publié le 24 avril 2012

Avec la crise, les banques françaises ont particulièrement travaillé la relation-client pour améliorer leur image de marque.
Une fois n’est pas coutume, les banques remontent dans l’estime des Français. Oh, bien entendu, pas au point d’atteindre l’amour fusionnel. Mais la tendance observée par le baromètre Posternak/Ipsos n’avait plus observé une pareille tendance depuis plusieurs années. Les établissements mutualistes seraient d’ailleurs les grandes gagnantes de ce regain de popularité.
Il faut dire qu’avec l’actualité de la crise économique et la folie de quelques traders, la population commence à faire le tri entre la banque spéculative et la banque de détail. D’autant que l’on « parle moins de la crise financière en ce moment » remarque Claude Posternak qui a commandé cette étude. Résultat, cette légère appréciation relève moins d’une preuve d’amour que d’une certaine indifférence. À cela s’ajoute au fait que les élections présidentielles monopolisent les attentions des Français.

Même la Société Générale revient de loin

Les banques mutualistes tirent néanmoins leur épingle du jeu. En particulier le Crédit mutuel qui arrive en 9ème position du baromètre Posternak, le meilleur classement pour une banque depuis la création du baromètre. Grâce notamment à une politique de communication axée sur les valeurs de proximité dont la mutualisation serait la garantie. Le non-commissionnement des chargés de clientèle aurait également plu au public.
À noter également, la percée de la Société Générale qui, avec 19 places gagnées au classement, revient des fonds abyssaux auquel l’affaire Kerviel l’avait condamné. Et même s’il reste beaucoup de chemin à parcourir, la course infernale vers les précipices de l’impopularité semble, elle, bel et bien enrayée.

Tancrède Blondé

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