Dépôt de bilan : les grandes entreprises à la peine

Dépôt de bilan : les grandes entreprises à la peine

Publié le 2 juillet 2013

Les entreprises françaises connaissent une « très » mauvaise passe. Ces 5 premiers mois de l’année 2013 affichent un accroissement de 15,7 % de sinistralité pour les plus grosses sociétés.

Même les grandes entreprises connaissent la crise

Même les grandes entreprises connaissent la crise


Bilan, rien ne va plus ! D’après l’assureur Eurler Hermès, les dégâts économiques n’ont fait qu’augmenter en un an. Toutes les tailles d’entreprises sont touchées, mais ce sont les plus grosses sociétés – affichant un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros – qui subissent ce sinistre scénario.
Kem One, Gad SAS ou encore Virgin Store. Toutes ont connu la liquidation judiciaire. Souvent sans repreneurs, elles déposent le bilan.
Pas d’investissement, baisse de la consommation des ménages, peu d’argent pour relancer la machine. Un cercle vicieux qui ne tarde pas à noyer tous les acteurs économiques.
A cause de ce manque de trésorerie des grandes structures, les sous-traitants sont mis en périls et les start-up, les TPE et les PME ne tardent pas non plus à tomber dans le précipice.

Circonstances aggravantes

Les entreprises françaises sont en mal de chiffre. Un manque à gagner qui pèse sur l’économie française dans son ensemble, attaquée par la gangrène de la crise qui lui picore son « made in France ». Elles sont 61.250 à avoir fait faillite, soit une augmentation de 3,8 % par rapport à l’année 2012.
Toujours d’après Eurel Hermès, ce ne serait que le début d’une descente aux enfers. La conjoncture économique du pays n’étant pas en bonne posture pour recoller les pots cassés. Au point que « le taux de liquidation judiciaire en fin de parcours en procédures collectives demeure aujourd’hui plus élevé qu’avant la crise».
 

Noëmie Beillon

 

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