Citizen Entrepreneurs, qui rassemble une bonne partie de l’écosystème entrepreneurial français, s’est appuyé entre autres sur le G20 des entrepreneurs pour faire avancer la cause des startuppers.
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Un beau bilan. Malgré un contexte économique, social et géopolitique toujours aussi délicat, le mouvement des entrepreneurs français n’est pas retombé. Acteur important de ce renouveau, Citizen Entrepreneurs a continué à renforcer l’écosystème entrepreneurial, à travers sa présence notamment au G20 des entrepreneurs, la Conférence annuelle des Entrepreneurs et la Global Entrepreneurship Week.
Dans son document, Citizen Entrepreneurs s’est concentré sur la culture entrepreneuriale. L’organisme s’appuie sur une récente étude de EY « From Classroom to Boardroom » pour inciter les gouvernements à développer des politiques claires au travers du système éducatif, en mettant en avant l’entrepreneuriat de façon forte et pérenne. « Les programmes Pépites qui aident les universités à se rapprocher du monde de la création d’entreprises sont de bons exemples à suivre », explique le Directeur Général, Jean-Louis Grégoire.
« Une opportunité de croissance de 1 500 milliards de dollars »
Vecteur principal de la croissance mondiale, l’innovation a été l’autre grand sujet de l’année 2015. Citizen Entrepreneurs a travaillé pour rapprocher encore plus les startups et les grands groupes. Une association qui « représente une opportunité de croissance de 1 500 milliards de dollars », selon le rapport d’Accenture « Harnessing the Power of Entrepreneurs to Open Innovation ». La sphère publique est d’ailleurs invitée à créer de nouveaux écosystèmes d’innovation qui dépasseraient les frontières.
D’où cette volonté de créer un visa entrepreneurial mondial G20. Un gage de succès pour les PME qui vont à l’international chercher les relais de croissance qu’elles ne trouvent plus dans leur pays de naissance. « Nous demandons aux gouvernements du G20 de revoir les freins bureaucratiques […], de promouvoir l’harmonisation des standards internationaux pour renforcer les capacités des PME et d’étudier un visa entrepreneurial mondial G20 pour encourager la mobilité internationale », précise l’organisme dans son bilan.
« Nous ne souhaitons pas toucher aux 35 heures »
Un objectif impossible à atteindre si les normes juridiques et fiscales ne sont pas stables. « La croissance entrepreneuriale et l’innovation nécessitent un cadre légal fiable pour les entreprises naissantes, avec un processus transparent et simple qui leur permet de grandir rapidement », insiste Citizen Entrepreneurs. En clair, assurer aux entreprises un environnement juridique progressif et pratique, notamment sur la propriété intellectuelle.
Pour 2016, Citizen Entrepreneurs veut se concentrer sur la simplification du Code du travail. Un combat très actuel avec le projet de loi El Khomri. « Nous ne souhaitons pas toucher aux 35 heures ou aux semaines de congés payés. Tout ce que nous voulons, c’est faciliter la possibilité de négocier entre le chef d’entreprise et ses salariés », assure Jean-Louis Grégoire. Autant dire que l’organisme suit de très près les actes du gouvernement.