TargEDys développe des solutions novatrices pour aider les personnes en surpoids à modérer leur appétit ou au contraire à redonner de l’appétit.
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1,4 milliard d’humains en situation d’obésité. Un constat qui ne devrait pas s’améliorer. Aux États-Unis, au Mexique et au Venezuela, la proportion de personnes en surpoids devrait même atteindre 75% de la population. Autant dire que le marché de TargEdys est immense. La startup créée en 2011 vient d’ailleurs d’achever une levée de fonds de « Série A » à hauteur de 5,8 millions d’euros.
[Tweet « TargEDys lève 5,8M€ et compte bien régler le problème d’obésité dans le monde »
Ce premier tour de financement réunit un consortium auquel appartient Seventure Partners, leader mondial dans le domaine des investissements sur le microbiome, Pontifax, un investisseur israélien performant dans le domaine des sciences de la vie et enfin NCI, un fonds régional qui favorise l’innovation en Normandie. Ce qui va permettre à la startup de développer de nouveaux produits alimentaires de santé.
Mobiliser des thérapeutiques naturelles
« Les découvertes novatrices de Fetissov et Déchelotte permettent d’identifier clairement le premier mécanisme moléculaire dans le domaine émergent de l’axe « intestin-cerveau», avec des applications immédiates pour les maladies métaboliques », explique Isabelle de Crémoux, Présidente et CEO de Seventure Partners. Concrètement, ces découvertes vont, très vite, améliorer la santé d’un grand nombre de personnes.
TargEdys s’appuie sur les travaux de recherche mondialement reconnus de Serguei Fetissov et Pierre Déchelotte, ses co-fondateurs principaux. Les deux chercheurs travaillent ensemble depuis 2005 au sein de l’UMR Université de Rouen/INSERM 1073 «Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau», en lien avec l’hôpital universitaire de Rouen. Afin d’intensifier leurs recherches, la startup va s’installer à la Faculté de Médecine de Rouen.
Une approche radicalement nouvelle
« Au-delà d’une simple modification du microbiome comme pourrait le faire un probiotique usuel, nous proposons la mobilisation d’une nouvelle classe d’actifs thérapeutiques naturels », précise Pierre Déchelotte. Une perspective radicalement nouvelle rappelle Tomer Kariv, CEO de Pontifax. « Avec une perspective bénéfice/risque très favorable, dans des maladies où les approches pharmacologiques antérieures ont montré peu d’efficacité et de réels problèmes de sécurité ».
« Ceci confirme, plus que jamais, que la France est à la pointe de la recherche sur le microbiome humain. Nous comptons en Normandie quelques équipes de recherche de très haut niveau dans différents domaines. TargEDys en fait partie et, en qualité d’investisseurs régionaux, nous nous réjouissons de soutenir un projet d’une telle envergure, » affirme Laurie Périé de NCI.
On les comprend.
#Replay : Et Si vous êtes passés à côté de notre interview Guest de Didier Rappaport, fondateur d’Happn c’est juste ici :