Startupper : « À six ans, je rêvais d'être… »

Startupper : « À six ans, je rêvais d'être… »

Publié le 17 octobre 2016

Le média Entrepreneur & Startups Widoobiz fête aujourd’hui ses six ans d’existence. L’occasion idéale pour demander aux dirigeants ce qu’ils voulaient devenir à 6 ans.  

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« A six ans, je voulais être… » Pour fêter son anniversaire, Widoobiz a demandé aux entrepreneurs de nous dire ce à quoi ils rêvaient à cette âge. Des rêves qui, sans surprise, trahissent déjà une personnalité entreprenante. La preuve avec Clément Garrigue, CEO et co-fondateur de Flyoff : « à 6 ans, je rêvais d’explorer le monde comme Tom Sawyer et de devenir le plus grand chasseur/pêcheur/cueilleur au monde ».
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Alice Duarte, co-fondatrice de Triptikh avait, semble-t-il, déjà une idée assez précise de son avenir. « A 6 ans, j’étais pleine vie. Je rêvais de devenir CEO de La Redoute. Je voulais même y lier l’écologie. Oui Oui ! Je rentrais aussi dans une période où j’étais passionnée par le bien-être de la nature. J’ai d’ailleurs toujours ce rêve et compte bien le rendre concret. Je le vois plus grand et plus beau aujourd’hui ».

CEO de la Redoute et Tom Sawyer

Le sport a été aussi un grand marqueur. Sébastien Duquenne de Jet Solidaire a par exemple grandi avec Ayrton Senna : « mon frère était fan d’Alain Prost et je cherchais un pilote capable de le battre. Et le seul à la hauteur était Ayrton Senna. Ce n’est que par la suite que j’ai découvert qu’il était un grand philanthrope. C’est lui qui est à l’origine de tous mes engagements solidaires. Mais lorsque j’avais 6 ans, je ne rêvais que d’être pilote de formule 1 ».
A six ans, Geoffroy De Becdelievre de Marco Vasco voulait, lui, être McEnroe : « Il me faisait marrer. Il gueulait tout le temps sur le court. C’était de gros spectacles et ça me manque un peu moi qui adore le sport. Mais aujourd’hui je suis quand même satisfait d’avoir monté Marco Vasco. On est parti d’une feuille blanche et aujourd’hui on a plus de 250 salariés. La vie d’entrepreneur est vraiment un challenge au quotidien ».

Chirurgien et pirate

D’autres personnages pleins de caractère ont bercé l’enfance d’Augustin Delaporte, co-fondateur de Platform.sh. « A six ans, je voulais être un pirate. Ces personnages m’ont toujours fasciné. J’aimais bien leur flexibilité. A mes yeux, c’était un peu des robins des bois, même s’ils avaient leurs propres règles ». Même chose pour Marc Berrebi, dirigeant d’e-device : « je voulais être le capitaine Exodus joué par Paul Newman qui avait une classe folle ».
Des rêves d’enfants qui ont eu aussi le temps d’évoluer, comme pour Marion Carrette, fondatrice de Ouicar : « A six ans, je voulais devenir chirurgien. J’ai changé d’idée plus tard quand j’ai compris que je ne supportais pas la vue du sang et l’approche d’un hôpital ! 🙂 ». Rémi Edart, fondateur de dthinking rêvait lui « d’être pâtissier pour toute la créativité que cela déploie. Aujourd’hui, je l’exerce à travers des ateliers collaboratifs ».

Inventeur et James Dean

Sans oublier les proches qui, souvent, restent les premiers héros de nos jeunes années. « A 6 ans, je passais mon temps avec mon père et son activité automobile. Je l’accompagnais même sur les foires pour appréhender le métier de la vente. J’en ai gardé une certaine fascination. Et puis, je rêvais de devenir comme James Dean pilote automobile… Oui, je croyais qu’il l’était à force de regarder des images de lui dans sa Porsche Speedster », raconte Mikael Bes, co-fondateur de CharLi Charger.
Et puis, il y a cet oncle qui enflamme l’imaginaire d’Olivier Binet de Karos. « Mes parents étaient fonctionnaires comme personnel hospitalier. Pas très amusant à mes yeux d’enfants. Et puis, il y avait mon oncle qui faisait des allers-retours Paris San Francisco. Il ramenait des softwares de petites boîtes comme Apple qu’il traduisait ensuite en français. Je trouvais ça cool. Même si c’est ce même oncle qui m’a montré que le métier d’entrepreneur pouvait être une vrai galère ».
Alors, quel point commun entre toutes ces vocations ? Si on devait en choisir un, ce serait probablement la volonté d’inventer de nouvelles solutions. Un peu comme Axel Dauchez, ancien Président de la branche française Publicis Worldwide et désormais dirigeant de Make.org : « je voulais faire comme mon grand-père : inventer des machines et pleins d’autres choses très utiles (ou pas!) ».
Et vous, avez-vous réussi à devenir le personnage de vos rêves de vos six ans ?
#Replay : Pour faire un peu de prospective, nous vous invitons à regarder à nouveau notre belle interview de Jacques Attali ci-dessous :

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