« Il y a trois grandes formes de crowdfunding », explique l’expert-comptable. Le financement par don, qui fait appel à la générosité des internautes ; le crowdlanding, alternative au prêt bancaire ; et la souscription au capital, également appelée crowdequity. La première chose est donc de déterminer le type de financement que l’on vise.

Bien choisir sa plateforme

« Certaines plateformes sont généralistes, d’autres sont très axées », souligne Benoît Paris dans cette chronique. Pour bien faire son choix, il est essentiel de définir avec précision le périmètre de son activité et de déterminer sa cible.

Faire vivre son projet

« Une fois qu’on a lancé son projet de financement participatif, il faut être attentif à le faire vivre ». Cela passe par une communication exacerbée : partage sur les réseaux sociaux, bouche-à-oreille… sans oublier de faire jouer son réseau personnel.

Bien calculer le montant visé

L’expert rappelle que tout produit est soumis à l’impôt et à la TVA. « Si on atteint une certaine somme, il faut être attentif à ce que celle-ci intègre toute la fiscalité qui va passer dessus. »

Utiliser le crowdfunding comme un effet de levier

Dernier point essentiel pour Benoît Paris : ne pas considérer le crowdfunding comme la seule source de financement pour son projet, car il y a toujours un risque de ne pas aller au bout. Celui-ci doit servir d’effet de levier, sans être une fin en soi.