Trophées INPI 2017 : et les lauréats sont…

Trophées INPI 2017 : et les lauréats sont…

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La 26ème édition des Trophées INPI s’est tenue ce mercredi à Paris. Trois PME et un centre de recherche ont été récompensés pour leur innovation et leur stratégie de propriété industrielle.

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Chaque année, les Trophées INPI récompensent des entreprises et centres de recherche innovants, qui se distinguent par leur stratégie de propriété industrielle exemplaire. Quatre d’entre elles ont justement reçu cet honneur mercredi 6 décembre, à la Gaieté Lyrique. Présidée par Catherine Maunoury, championne du monde de voltige aérienne et présidente de l’Aéro-Club de France, cette 26ème édition avait pour thème « Sacrés Français ! ».

« Impertinente, inattendue, audacieuse… », voilà comment l’INPI caractérise l’innovation à la française. Il a donc tenu à la mettre à l’honneur au cours de cette cérémonie : une façon de saluer ce « je-ne-sais-quoi » qui rend notre créativité si unique. Au total, neuf PME et trois centres de recherche étaient en lice, dans quatre catégories (Brevet, Design, Marque et Recherche). Et les lauréats sont…

Poietis, pionnière de la bio-impression 3D

L’entreprise conçoit et développe des tissus biologiques humains, grâce à l’impression 3D. Pour l’instant, leur innovation se destine aux industries cosmétiques et pharmaceutiques, pour éviter les tests sur les animaux. Par la suite, on pourrait imaginer un usage en médecine régénératrice. « Notre ambition à moyen terme est que notre technologie soit utilisable dans le domaine clinique, notamment pour les greffes de peau », explique Fabien Guillemot, fondateur et président. « Etant les seuls à la développer, la question de la propriété intellectuelle est fondamentale ». Poietis a déjà déposé sept brevets, et ses dirigeants ont choisi de suivre une « Master Class Propriété Industrielle » afin de développer leur stratégie.

Expliseat, et son siège d’avion le plus léger du monde

« Nous avons créé notre entreprise en 2011 en partant d’une page blanche, avec un objectif précis : alléger les sièges d’avion sans recourir aux pièces métalliques. Et nous avons réussi ! », s’enthousiasme Benjamin Saada, co-fondateur et président d’Expliseat. Les matériaux utilisés par l’entreprise permettent de limiter le poids de leurs sièges à 4 kg, les rendant deux fois plus léger que le siège le moins lourd du marché. Pour le fondateur, deux éléments sont essentiels : fabriquer ses fauteuils localement et les exporter partout dans le monde. « Et cela passe par la protection de nos innovations ». L’entreprise a déjà vendu 1500 pièces à des compagnies aériennes aux quatre coins du globe.

Moulin Roty, une marque pleine de fantaisie

Bien connue des parents, Moulin Roty conçoit et commercialise des jouets et objets dédiés aux tout-petits. Une des raisons de son succès ? Sa créativité. Avec ses univers fantaisistes et ses personnages attachants, la marque française a su s’imposer depuis plus de 40 ans sur le marché des cadeaux de naissance. « Nos clients sont, je crois, attachés à la marque et à son univers », souligne Christine Jaffré, Responsable du développement du pôle boutiques. « Quand nous déposons nos marques et nos modèles à l’INPI, c’est parce que nous avons besoin de protéger quelque chose qui nous est cher : la pérennité de Moulin Roty repose sur sa créativité ».

Institut Lumière Matière, au croisement entre la physique et la chimie

Basée sur le campus LyonTech-la Doua, l’Institut Lumière Matière est une Unité de Recherche d’Excellence en Physique et Chimie. Comprendre comment la lumière peut façonner et caractériser la matière, élaborer de nouveaux (nano)matériaux, contrôler les propriétés des liquides pour générer des comportements inattendus… voilà quelques exemples des travaux de recherche effectués en son sein. Pour les chercheurs de l’ILM, protéger ses découvertes est primordial.

« Chaque année, nous déposons en moyenne 5 ou 6 brevets et nous signons une vingtaine de contrats de collaboration industrielle ». Précise Brigitte Prével, Directrice adjointe déléguée à la valorisation et à la communication. En moins de deux ans, nous avons vu naître trois spin-off du laboratoire. Et une start-up, partie se développer dans une autre région ».

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