Business Women : quand les femmes partent à la conquête de la tech

Business Women : quand les femmes partent à la conquête de la tech

De l’intelligence artificielle à la robotique en passant par les bots, la technologie fait partie intégrante de notre quotidien. Nos invitées du mois ont toutes les trois entrepris dans ces secteurs, et nous apportent leurs lumières sur le sujet.

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Pas besoin de faire un saut dans le futur pour parler d’intelligence artificielle ou de robotique, car aujourd’hui, la tech est partout. Si les femmes sont encore peu représentées dans ces secteurs, de plus en plus d’entre elles sautent le pas. Nos trois invitées du mois se sont d’ailleurs lancées à l’assaut de ces technologies, et ont accepté de venir en parler sur notre plateau.

Audrey-Laure Bergenthal a fondé Euveka, start-up qui a mis au point un robot-mannequin permettant de reproduire tout type de morphologie en quelques secondes. Marjolaine Grondin est fondatrice et CEO de Jam, chatbot spécialiste des bons plans et sorties à destination des jeunes. Notre troisième invitée, Charlotte Fanneau, est VP Product & Marketing chez Heuritech, entreprise qui permet de détecter les tendances mode grâce à l’intelligence artificielle.

« Le but du robot, c’est de venir nous décharger de tâches répétitives, chronophages ou fatigantes »

Cette dernière nous précise d’ailleurs que l’IA est un domaine très vaste. De manière générale, il s’agit de l’ensemble des techniques mises en œuvre pour permettre aux machines de simuler une forme d’intelligence. « Aujourd’hui, on parle beaucoup de deep learning, parce que c’est une technologie qui a été énormément améliorée depuis quelques années. […] Nous, ça nous permet d’analyser chaque jour des millions d’images sur les réseaux sociaux, pour en extraire des tendances mode ».

Du côté de la robotique, le potentiel est tout aussi grand. Mais pour Audrey-Laure, il faut aussi prendre en compte la notion d’acceptation par la société. « Instinctivement, il y a quand même une forme de réserve donc on n’ira pas très loin – ou trop loin – comme dans les films de science-fiction qui veulent faire peur aux gens. Le but du robot, en fait, c’est de venir nous décharger de tâches répétitives, chronophages ou fatigantes », souligne la jeune femme. Une fonction que peuvent également remplir les chatbots : « ils sont là pour nous aider à faire des choses », souligne Marjolaine. Ajouter un rendez-vous dans son agenda, commander à manger, trouver des bons plans… sont autant de tâches du quotidien dont peuvent nous acquitter ces petits robots virtuels.

« Quand t’es pas dans la norme, t’es plus visible, t’as peut-être plus la niaque »

Parmi ces femmes, qui ont investi le monde de la tech, toutes ne s’imaginaient pas rejoindre un jour ce secteur. À l’image d’Audrey-Laure, qui était d’abord juriste, avant d’apprendre le métier de styliste-modéliste pour comprendre ses futurs clients, puis de basculer en robotique pour construire son mannequin connecté. « Au début c’est dur, parce qu’il y a beaucoup d’hommes – quasi 90 % », explique-t-elle. « Il faut changer sa façon de penser, s’adapter ». « Quand t’es pas dans la norme, t’es plus visible, t’as peut-être plus la niaque aussi car tu veux montrer qu’en tant que femme, tu peux y arriver », conclut Marjolaine.

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