Hémiplégie, Parkinson, vieillesse : un boîtier pour réapprendre à marcher

Hémiplégie, Parkinson, vieillesse : un boîtier pour réapprendre à marcher

Walk un boitier pour réapprendre à marcher

Pour aider les personnes ayant des difficultés à marcher, des Montpelliérains ont développé l’appareil électronique Walk. Commercialisée depuis 2016, l’innovation a déjà reçu plusieurs récompenses, dont le grand prix national PEPITE, remis par Najat Vallaud-Belkacem, alors Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. 

Vous aimerez aussi

C’est suite à l’hospitalisation d’un proche victime d’un accident de voiture que Jordan Miron décide de lancer Walk. « J’ai pris conscience des troubles de marche d’origine neurologique. Ils touchent les personnes devenues hémiplégiques suite à un AVC, les malades atteints de Parkinson ou encore les personnes âgées qui ont des difficultés à marcher », raconte-t-il.

Doté d’un logiciel capable de détecter des troubles locomoteurs causés par un dysfonctionnement cérébral, ce boîtier portatif déclenche si nécessaire une stimulation auditive sur laquelle l’usager peut synchroniser son pas. « Nous avons pris le temps de co-concevoir une technologie performante avec l’aide d’utilisateurs, de kinésithérapeutes, de neurologues ou d’infirmières », précise le fondateur.

« Depuis deux mois, je teste Walk. Mon côté droit s’est détendu, je rejoue mieux au tennis et je ne traîne plus le pied. »

Une innovation qui semble déjà avoir intégré le quotidien de Paul Grizaud. Atteint de la maladie de Parkinson depuis près de 12 ans, cet ancien militaire et grand amateur de sports tels que le foot, le tennis ou la course à pied, a dû interrompre sa carrière. Mais à seulement 52 ans, difficile de se résigner à l’inactivité. « Depuis deux mois, je teste Walk. Mon côté droit s’est détendu, je rejoue mieux au tennis et je ne traîne plus le pied. J’ai beaucoup moins de douleurs au genou qu’avant et je me sens beaucoup mieux. Même mes élèves me trouvent changé », se réjouit le quinquagénaire.

Déjà présent dans plusieurs pays d’Europe (France, Angleterre, Italie, Espagne, Belgique, Lituanie), l’appareil breveté risque bel et bien de continuer à gagner du terrain. « Dès 2019, la majorité de notre chiffre d’affaires devrait se faire à l’international. D’ici à deux ans, on espère venir en aide à plus de mille personnes en Europe. Pour y parvenir, on envisage une levée de fonds de plus d’un million d’euros dès le début de l’année prochaine », nous apprend Jordan Miron.

0 commentaires

Laisser un commentaire