Business Women : les clés pour entreprendre en milieu rural

Business Women : les clés pour entreprendre en milieu rural

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Non, entreprendre en milieu rural ne signifie pas forcément élever des vaches à la campagne. Sur le papier, l’idée de se lancer loin de l’effervescence citadine s’accompagne de nombreux clichés, mais la réalité est toute autre. La preuve avec ce nouveau numéro de Business Women.

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Elles sont trois et elles ont toutes décidé d’entreprendre à la campagne. Edith Chambre, 59 ans, propose un service de livraison à domicile de produits locaux, Une Souris Verte. Emilie Grémont, 34 ans, a monté Ideoz Creations. Graphiste et décoratrice, elle exerce dans l’Essonne. Quant à Laure Figeureu-Bidaud, exploitante agricole, elle s’est spécialisée dans la production des petits fruits en Normandie, où elle a créé Les Jardins Ida.

Natives de la région, héritières d’un patrimoine ou en quête d’un retour au calme, Laure, Emilie et Edith ont toutes élu domicile au vert et au calme… comme 29% des entreprises qui se créent, toutes activités confondues, selon l’Agence France Entrepreneur. Reste à bien choisir son territoire. « On va y passer beaucoup de temps. Il faut donc un lieu agréable qui nous convienne », note Edith. « Et puis c’est important de bien le connaître », renchérit-elle.

« L’étude de marché est primordiale »

Lorsqu’elle a développé son affaire dans la Vienne, Edith a pu bénéficier de l’aide de pépinières d’entreprises bel et bien présentes en région, ainsi que de stages de formation.

L’un des plus gros challenges lorsque l’on entreprend à la campagne, c’est d’obtenir le soutien des établissements bancaires. « L’étude de marché est primordiale », conseille Laure Figeureu-Bidaud. « Être capable de prouver qu’on peut trouver un marché avec des clients potentiels, c’est ce qui permet de donner du fond, et donc du crédit, auprès des établissements bancaires qui demandent un certain nombre de garanties. »

Si entreprendre à la campagne nécessite « de l’envie et de l’énergie », constate Emilie, c’est une expérience « stimulante », selon la jeune femme qui estime toujours possible de déployer son activité. « À condition de pouvoir compter sur le soutien de sa famille », concluent Laure et Edith.

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