Mathieu Gallet se lance dans les podcasts avec Majelan 

Mathieu Gallet se lance dans les podcasts avec Majelan 

Après plus d’un an dans les tuyaux, Mathieu Gallet lance Majelan. Une plateforme de podcasts qui a pour ambition de croquer un marché international qui n’a pas encore trouvé de leader.

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On peut quitter la radio, mais la radio, elle, ne vous quittera jamais. Un peu plus d’un an après avoir laissé son siège de président de Radio France, Mathieu Gallet revient sur le devant de la scène avec Majelan, startup cofondée avec Arthur Perticoz. Cette application de podcasts, qui sera proposée sous forme de plateforme en septembre, doit révolutionner un secteur déjà à la traîne selon l’entrepreneur.

L’idée s’est faufilée dans l’esprit de Mathieu Gallet en 2018. Fin janvier, le CSA met fin à son mandat de président de la Maison Ronde. Une claque qui en aurait mis plus d’un KO. Ce n’est pas le cas de l’homme d’affaires qui compte bien faire de son idée, Majelan, une réalité.

Entre Spotify, Netflix et Molotov

Alors comment exister sur un marché déjà pris d’assaut par de nombreux concurrents ? Tout simplement en proposant « un modèle entre Spotify, Netflix et Molotov », explique, confiant Mathieu Gallet. « Majelan est un agrégateur de tous les flux gratuits audio qui sont aujourd’hui dispersés. Ils sont triés par recommandation algorithmique dans 63 catégories », précise l’homme d’affaires.

En tout 280 000 contenus, soit 13 millions d’épisodes sont disponibles. Ça, c’est pour la partie gratuite qui constitue 99,9 % du concept. Pour aller plus loin, il y a Majelan+, un abonnement payant à 4,99 euros par mois. Il propose des contenus exclusifs, comme des lectures de nouvelles de Guy de Maupassant faites par Claire Chazal, Michel Drucker ou Jean-Luc Reichmann, ou encore une série sur la jeunesse de personnalités historiques narrée par Frank Ferrand.

Avec déjà 4 millions d’euros de levés et un lancement dans 50 pays, Majelan a de grandes ambitions. À savoir « conquérir un marché fort de 300 millions de locuteurs dans le monde », conclut Mathieu Gallet.

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