Seule 1 entreprise française sur 2* a aujourd’hui recours à la signature électronique

Seule 1 entreprise française sur 2* a aujourd’hui recours à la signature électronique

Dans la période de confinement actuelle et alors que le télétravail s’impose dans de nombreuses sociétés françaises. La dématérialisation de l’acte de signature apparaît pourtant comme un élément clé de la poursuite de l’activité. Pour autant, seule 1 entreprise sur 2 de 500 salariés et plus est aujourd’hui utilisatrice. Retour sur une Etude Ooodrive- OpinionWay.

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Une solution plébiscitée

L’étude d’Oodrive laisse apparaître un fort plébiscite de la signature électronique de la part de ceux qui l’utilisent déjà dans leur entreprise. Ainsi, cette solution est reconnue comme un facilitateur au quotidien par 63 % des cadres et 9 sur 10 s’en disent satisfaits. Sa simplicité d’utilisation, reconnue par 89 % des répondants, est sans aucun doute l’une des raisons principales de son adoption. Tout comme le gain de temps qu’elle permet, cité comme le premier bénéfice identifié par les utilisateurs (89 %).

Mais qui peine à s’imposer

 Malgré un engouement évident et alors que 87 % des cadres doivent signer plusieurs fois par semaine. Seuls 8 % sont passés au full digital. La moitié de ceux qui sont équipés d’une solution dématérialisée alternent encore entre versions papier et digitale, selon la nature des documents. Ainsi, la signature électronique est principalement utilisée pour signer des documents administratifs (55 %). Cela contre seulement 19 % pour les contrats clients en BtoB.

Des freins à lever

 68 % des collaborateurs qui n’ont pas accès à la signature électronique estiment que leur entreprise n’en est pas encore à ce stade de digitalisation : soit elle n’est pas prête à ce changement, soit ce n’est pas une priorité pour elle. D’ailleurs, la moitié des sociétés de 500 salariés et plus affirme que la signature papier ne présente aucune limite.

Pour celles qui sont intéressées par son implémentation. 71 % souhaitent être soutenues par leur prestataire au travers d’un support d’accompagnement actif tout au long du projet. Du déploiement jusqu’à la maitrise parfaite de l’outil par ses utilisateurs. 54 % d’entre elles attendent également de leur éditeur qu’il garantisse la conformité réglementaire de sa solution.

Pour Stéphane Ankaoua, COO d’Oodrive. « Les entreprises françaises qui expérimentent depuis quelques temps déjà la signature électronique ont parfaitement identifié ses atouts. Mais elles n’en ont pas encore un usage récurrent. Celles qui n’ont pas encore sauté le pas sont également conscientes de ses avantages. Mais ne font pas forcément de son adoption une priorité. Toutefois, la crise sanitaire actuelle pourrait bien les faire changer d’avis. D’autant que les habitudes de télétravail prises aujourd’hui devraient perdurer une fois le confinement levé. Avec une activité postale très réduite, la signature électronique se révèle un atout de taille pour les entreprises qui l’ont déjà adoptée. Et pourrait donc être plus largement plébiscitée dans les semaines à venir.».

 

*Étude OpinionWay pour Oodrive menée par téléphone auprès d’un échantillon de 200 responsables d’entreprises françaises de 500 salariés et plus, tous secteurs d’activité confondus, entre le 10 et le 28 février 2020.

 

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