Face au Covid-19, la détresse de l’industrie du mariage

Face au Covid-19, la détresse de l’industrie du mariage

Des reports en masse et une industrie qui doit s’adapter dans l’urgence. L’organisation d’un mariage représente un énorme investissement en temps et financiers. Alors quand le couperet du coronavirus tombe quelques mois, voire quelques semaines à peine avant le Jour J, les futurs mariés se sentent profondément déstabilises… mais pas découragés.

Vous aimerez aussi

À ce jour, d’après les 60 membres sondés par l’Assocem, seulement 3% des mariages ont été annulés, pour deux raisons majeures :

  • soit il s’agit de clients internationaux : ils manquent de visibilité concernant leur possible venue en France ;
  • soit il y a des incompatibilités de date.

Virginie Mention, co-fondatrice de l’Assocem, souligne: « Au 10 avril, 23% des mariages avaient été reportés, dont 11% en 2021. Au 24 avril, l’augmentation est flagrante : nous en sommes déjà à 51% de mariages reportés, dont 31% en 2021. Ces reports vont se faire dans la quasi-totalité (96%) entre avril et septembre. » Si pour l’instant certains mariages d’août à décembre tiennent encore, tout peut encore changer en fonction des annonces du Gouvernement.

L’Assocem précise : « Les pertes peuvent aller de 50 à 95% du chiffre d’affaires, car il faut inclure les mariages non réalisés mais aussi les contrats qui ne rentrent plus. C’est comme si le monde s’était arrêté de tourner… Les couples qui voulaient se marier en 2021 préfèrent maintenant attendre que la situation se stabilise. »

0 commentaires

Laisser un commentaire