Engie au chevet des start-up

Engie au chevet des start-up

Via son fonds d’investissement corporate (Engie New Ventures) doté de 180 millions d’euros, Engie investit depuis 2014 dans des startups aux business models disruptifs. Afin d’acquérir des options stratégiques au service de la stratégie zéro carbone de l’énergéticien. Alors que de nombreuses start-up rencontrent de difficultés de trésorerie, Engie réaffirme son engagement.

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À ce jour, ENGIE New Ventures a déployé plus de 120 M€ dans 25 investissements à travers le monde. En particulier en Europe, Amérique du Nord, Israël et Asie. ENGIE New Ventures (ENV). Le fond a la conviction qu’un investisseur en capital-risque doit être prêt à faire face à tout événement imprévu. Et de préciser : « Le Covid-19 est une épreuve, parmi d’autres, à surmonter dans le cycle de vie d’une jeune pousse et en cas de besoin urgent de fonds qui perturbe leur trésorerie elles sont soutenues financièrement ainsi qu’au quotidien dans le cadre d’une relation de long terme. »

Depuis le début de la crise, le fonds poursuit donc ses investissements et jongle avec les processus, en fonction des startups et du stade d’avancement de la relation. Pour les startups en cours d’évaluation avant la crise, le process suit son cours habituel. Il ralentit toutefois lorsqu’il s’agit de repérer des startups prometteuses. Car il faut travailler à distance et s’adapter à de nouveaux modes d’échanges.

Conséquences

Pour Engie NV, la crise du Covid pourrait, à long terme :

  • Représenter une occasion d’intégration de technologies nouvelles telles que la vidéo, l’IA, la connectivité, l’automatisation dans l’industrie et une poussée dans la bonne direction vers la mobilité verte.
  • Montrer que l’agenda vert et la transition énergétique sont devenus plus résilients contrairement aux précédentes crises.
  • Etre catalyseur d’un tri : après une longue période où les capitaux étaient abondants, une situation où seules les meilleures idées survivent, éliminant les plus faibles pour accroître de façon globale la robustesse de l’écosystème startups pourrait être observée. Lors du précédent krach de 2008, une liste impressionnante de startups fondées à cette époque a transformé diverses industries pour en devenir des noms familiers. (Airbnb, WhatsApp, Uber, Instagram, Slack, Okta…). Une tendances similaire pourrait se poursuivre cette fois-

 

 

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