« Nous ne pouvions répondre à une telle demande et il a été compliqué de l’expliquer », Alexandre Le Boucher CMO des masques R-PUR

« Nous ne pouvions répondre à une telle demande et il a été compliqué de l’expliquer », Alexandre Le Boucher CMO des masques R-PUR

Publié le 9 juillet 2020

R-pur

Destinés initialement aux cyclistes, les ventes de masques high-tech de la start-up française R-Pur se sont envolés durant cette crise, au point de ne plus pouvoir répondre à la demande de leurs clients. Retour d’expérience d’Alexandre Le Boucher, chief marketing officer de R-pur.

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Après la crise sanitaire, pensez-vous que porter un masque deviendra la norme ?

Alexandre Le Boucher : Nous avions déjà remarqué un changement de mentalité sur le port du masque en France depuis l’année dernière. Les récents événements liés au coronavirus ont fait exploser les barrières liées aux masques de protection. Au-delà de se protéger de la pollution de l’air, les utilisateurs sont aujourd’hui à la recherche d’un modèle original, épuré et facilement portable au quotidien.

Vos masques étaient à l’origine destinés aux cyclistes, est-ce que cette crise vous a fait revoir vos perspectives de cible ?

A.LB : Notre mission principale est de protéger toutes les populations de la pollution de l’air urbaine. Les cyclistes se déplacent au quotidien derrière les bus et les voitures, et sont les plus exposés à ces particules fines nocives. Nous avions la volonté de les protéger rapidement et efficacement. Avant l’apparition de cette pandémie, nous étions en développement d’un modèle spécifique aux piétons et aux enfants. Ce modèle a pris du retard et sera désormais présenté en fin d’année.

Comment votre entreprise a réagi face à cette pandémie ?

A.LB : Durant la pandémie, nous avons rapidement coupé nos ventes afin de fournir à notre échelle des matériels de protection au personnel médical en première ligne.

Avec l’aide de la région Ile-de-France, nous avons pu rapidement ouvrir une ligne de production supplémentaire pour fournir des masques chirurgicaux, alors en quantité plus nombreuse.

Quelles ont été les difficultés rencontrées ?

A.LB : Nous avons la chance d’avoir une équipe soudée et concernée au quotidien. Quand le confinement a commencé, notre rythme n’a pas baissé, au contraire. Nous avons réussi à continuer d’avancer sur nos projets actuels tout en ouvrant de nouveaux projets. Au quotidien, nous avons également reçu de nombreux messages de personnes souhaitant s’équiper pour leur santé ou celle de leurs proches. Nous ne pouvions répondre à une telle demande et il a été compliqué pour nous de leur expliquer. Nous avons également reçu énormément de soutien, et toute notre équipe est ressortie de cette période encore plus soudée qu’avant.

Avez-vous développé de nouveaux  projets R & D à l’aune de cette épidémie ?

A.LB : La R & D a toujours été importante et le moteur de R-PUR. Comme expliqué précédemment, notre mission principale est de protéger les populations de la pollution de l’air urbaine. Aujourd’hui, nous développons des masques de protection, demain, cela pourrait être de nouveaux systèmes.

 

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