Bien être des équidés et confinement : le Comité Régional d’Equitation d’Ile-de-France mobilisé

Bien être des équidés et confinement : le Comité Régional d’Equitation d’Ile-de-France mobilisé

équidé

Avant même l’allocution du Président de la République, Serge Lecomte, Président de la Fédération Française d’Equitation et Emmanuel Feltesse, Président du Comité Régional d’équitation d’Ile-de-France, alertaient les autorités sur le risque sanitaire qui pèse sur nos équidés. Depuis les annonces de mercredi soir, le Comité Régional associé à la Fédération se battent auprès des Ministères et des Préfectures pour faire valoir le bien-être animal. Ils souhaitent obtenir l’autorisation pour les cavaliers et propriétaires de venir s’occuper des poneys et des chevaux. Pendant cette période de fermeture des établissements équestres.

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« Nos poneys et nos chevaux ne sont pas des ballons que l’on stocke pendant le confinement, ils ont besoin de soins quotidiens ! » déclare Emmanuel Feltesse dans un communiqué. Des paroles en partie entendues. Alors que le Ministre de l’Agriculture annonçait jeudi soir que les propriétaires pourraient continuer à se déplacer. Pour aller s’occuper de leurs équidés.

Une première étape qui ne concerne pas encore la cavalerie de club. Le Comité Régional a immédiatement saisi les Préfectures des 8 départements franciliens, en leur demandant que les clubs puissent définir une liste de cavaliers licenciés auprès de la FFE, autorisés à venir s’occuper des poneys et chevaux dans la limite de 2 cavaliers par équidés et sous réserve d’un respect strict du protocole sanitaire et d’un planning permettant la gestion des flux. Ces cavaliers viendraient ainsi soutenir les équipes des centres équestres. Déjà autorisées à se déplacer pour prendre soin de leur cavalerie.

Mise en place.

Les préfectures de Seine-et-Marne, des Yvelines et des Hauts-de-Seine ont validé la mise en place d’une liste de cavaliers par club. Pour venir s’occuper des chevaux. La demande reste en cours d’instruction dans les préfectures de Paris, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise. Une réponse se fait toujours attendre en Essonne et en Seine-Saint-Denis.

Cette dérogation temporaire s’entend dans l’attente de la publication des textes qui viendront préciser la gestion sanitaire des équidés. La Fédération travaille actuellement avec les Ministères à l’élaboration d’une organisation nationale.

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