A Madagascar, Bôndy, transforme l’île rouge en île verte

A Madagascar, Bôndy, transforme l’île rouge en île verte

Bôndy

Aujourd’hui Widoobiz, en partenartiat avec EMERGING Valley, donne la parole à Max Fontaine, fondateur de la startup malgache éco-responsable Bôndy.

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Une aventure humaine au service de la biodiversité et du reboisement

Amis originaires de Madagascar, Max Fontaine et son équipe ont acquis des expertises variées à travers les meilleures universités du monde. Passionnés de nature, d’entrepreneuriat social et de leur île, ils ont décidé d’un commun accord de revenir vivre à Madagascar pour relever de manière innovante les défis du développement durable et de la déforestation.  Max Fontaine, l’un des cofondateurs de Bôndy : « Je suis né et j’ai grandi à Madagascar. A 17ans, je pars pour des études universitaires à HEC Montréal en administration des affaires. 2018, après 5 années d’études, je reviens sur mon île afin d’avoir un impact plus concret. Bôndy, notre entreprise sociale de reboisement voit ainsi le jour cette même année. » 

Bôndy, une startup à impact social, économique et environnemental

Bôndy est une entreprise sociale qui offre, dans tout le territoire malgache, un service de consulting RSE clé en main dans les domaines environnementaux et sociaux. Tous ses projets de reboisement sont animés par une importante volonté d’implication des communautés et de retombées positives pour celles-ci. Son modèle s’attaque aux causes profondes de la déforestation tout en renforçant les populations locales grâce à des projets économiquement viables.

Plus précisément, Bôndy repose sur trois piliers clés :

  • Environnement avec des combinaisons d’arbres étudiées pour améliorer les bénéfices environnementaux et la productivité des forêts en prenant en compte la fertilité des sols, la biodiversité, l’érosion ou encore la disponibilité de l’eau.
  • Social grâce à des solutions de court, moyen et long-terme. Cela prend la forme d’un domaine agro-forestier éco-responsable et durable, qui fournit aux locaux de manière optimisée : alimentation humaine et animale, revenu, bois de construction et bois de chauffe.
  • Economie où rentabilité va de pair avec durabilité. Parce que valoriser durablement les forêts plantées est la meilleure solution pour en assurer la survie, tous les projets de Bôndy sont économiquement rentables et favorisent une autonomisation financière, une stimulation de l’entrepreneuriat rural, le développement de chaînes de valeur et l’amélioration de la productivité des parcelles paysannes.

En chiffres, Bôndy représente :

  • 87 000 arbres plantés en 2020
  • 114 paysans partenaires 
  • 40 collaborateurs à temps-plein 
  • 2 000 enfants participant au programme des pépinières pédagogiques. 
  • 1 780 bénévoles en 2020 qui sont venus reboiser

Une reconnaissance internationale

Max Fontaine poursuit : « Le modèle consistant et durable de Bôndy a été conçu de manière scalable pour être exportable en Afrique subsaharienne et de manière plus globale dans tous les pays voulant développer une politique de reboisement durable. Bôndy emporte l’adhésion d’organisations publiques telles que WWF ou de groupes privés nationaux internationaux. Nous avons d’ailleurs remporté de nombreux prix dont WWF Madagascar Pitch Award et le Sprint 2020 Madagascar organisé par l’INCO, l’ADF et la région île de France. »

Plus récemment, Max Fontaine a représenté l’île de Madagascar au Sommet Youth4Climate à Milan en septembre 2021 et à la COP26 à Glasgow.

Le Social & Inclusive Business Camp et EMERGING Valley, tremplin pour une future levée de fonds

Bôndy a intégré il y a quelques mois la cohorte 2021 du programme d’accélération du Social & Inclusive Business Camp. Celui-ci va lui permettre de participer à EMERGING Valley en décembre prochain. « Nous envisageons, à moyen terme, une potentielle levée de fonds. Intégrer le SIBC et participer à EMERGING Valley nous est bénéfique pour structurer notre tour de table, savoir comment convaincre des investisseurs, rencontrer l’écosystème et pourquoi pas créer des partenariats », conclut Max Fontaine.

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