7 fausses idées sur les auto-entrepreneurs [1/7]

7 fausses idées sur les auto-entrepreneurs [1/7]

De nombreuses fausses idées circulent sur les auto-entrepreneurs. Pascal Ferron, associé Walter France, et fondateur de l’application monentrepriz.com, rétablit la vérité sur ce statut en pleine expansion.

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Pascal Ferron : C’est totalement faux. Ils ne viennent en aucun cas supplanter le travail de salariés existants. Plus de 40 % d’entre eux ont un double statut salarié/auto-entrepreneur, et le plus souvent, ils créent cette activité pour satisfaire un hobby, ou pour s’assurer un complément de revenus. Quant à ceux qui choisissent d’en faire leur métier principal, tels que jardiniers, coiffeurs à domicile ou couvreurs par exemple, ils l’exerceraient de toute manière. Leur taux de prélèvement global pour les charges sociales s’élève à environ 25 % maximum de leur chiffre d’affaires, selon qu’ils vendent des biens ou qu’ils font de la prestation de services ; en revanche, rappelons qu’ils ne peuvent déduire aucun frais. Quant à la TVA, ils ne la facturent pas, mais ils ne la récupèrent pas non plus, sauf s’ils dépassent, comme les autres, les seuils d’assujettissement. Ce statut simple n’est en conséquence absolument pas discriminant par rapport à d’autres professionnels qui ont créé leur entreprise avec un statut plus « classique ». Une auto-entreprise est une entreprise individuelle à part entière, mais dont l’administratif a été rendu plus simple.

La plupart des auto-entrepreneurs ont la phobie de tout ce qui touche de près ou de loin à l’administratif ! Ce statut est très intéressant non seulement pour ces entrepreneurs individuels mais également pour l’économie, puisqu’il donne la possibilité à des personnes qui n’ont pas envie de supporter toute la tracasserie administrative française de se lancer et de créer leur propre activité.

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