Jump : le nouveau filet de sécurité des entrepreneurs

Jump : le nouveau filet de sécurité des entrepreneurs

Alors que de plus en plus de Français se tournent vers le travail indépendant, Jump propose une solution pour apporter la sécurité d’un CDI tout en s’affranchissant de certaines contraintes. Interview du CEO et co-fondateur, Nicolas Fayon.

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Quel est votre constat sur la situation sur les dirigeants de TPE ?

Nous sommes partis de deux hypothèses. La première étant que la proposition de valeur du monde du travail classique était un peu obsolète. Aujourd’hui la génération Y aspire à un véritable équilibre entre vie professionnelle et personnelle, la génération Z n’a plus du tout envie de travailler dans un environnement corporate. Ce changement touche même les générations X qui se rapprochent de la retraite et qui souhaitent également avoir une meilleure qualité de vie. Des aspirations incompatibles avec le monde du travail classique.

Face à ce constat, nombreux sont ceux qui se dirigent vers l’entreprenariat ou le freelancing. D’après l’étude une étude, 43% des personnes interrogées envisagent de devenir freelance dans les prochains mois. Aux USA, qui sont en avance sur le sujet, cela monte à 81%.

La seconde hypothèse, qui est plus d’ordre de la réalité, est que le milieu des freelancing peut s’avérer très précaire. Et les filets de sécurité tels que le chômage, la mutuelle et la retraite constituent l’une des raisons principales à leur retour au salariat. Sans parler des multiples tâches dont ils doivent s’affranchir et peuvent se révéler onéreuses comme faire appel à des comptables ou juristes.

Les cols blancs savent le faire, et encore ! Mais pour les cols bleus moins familiers avec l’administratif se retrouvent souvent dans une situation d’illégalité par omission ou par oubli de faire une déclaration.

C’est face à ce constat qu’on s’est donné comme enjeu chez JUMP de moderniser le fruit de décennies de lutte sociale pour le rendre compatible avec les aspirations des nouvelles générations et des générations passées.

Comment jump palie cette précarité du travailleur indépendant ?

Nous nous définissons comme une sorte de super employeur qui va utiliser plein de statuts différents pour permettre au travailleur indépendant de s’affranchir de toutes les contraintes que son statut implique tout en profitant des avantages du salariat en CDI. Ainsi, en intégrant JUMP, ce dernier pourra recevoir une fiche de paie tous les mois, cotiser pour le chômage, la retraite et même bénéficier d’un contrat de prévoyance et de mutuelle. Nous avons également créé des interfaces avec tout l’écosystème des freelance en France comme Malt, Uber… et tous les pourvoyeurs de mission pour permettre aux adhérents de Jump de trouver une mission plus facilement.

Comment fonctionne concrètement votre solution ?

Il suffit de signer un contrat chez Jump pour être en capacité légale de travailler en tant que freelance. Sur le papier, celui qui a souscrit au contrat sera employé de JUMP mais nous n’avons aucun droit sur lui, il sera son propre patron.

Ce dernier n’aura seulement plus à s’occuper de ses déclarations de revenus, du prélèvement à la source, de son statut ou encore de sa comptabilité. Il sera également en mesure de facturer ses clients de se verser le fruit de sa facturation en fiche de paie tout en étant libre de choisir ta stratégie de versement de salaire. Ce qui peut se révéler avantageux surtout pour les travailleurs saisonniers.

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