Les DAF se tournent vers l’IA pour optimiser le potentiel de leurs RH

Les DAF se tournent vers l’IA pour optimiser le potentiel de leurs RH

Publié le 3 janvier 2024

Workday, acteur des solutions Cloud pour la gestion financière et les ressources humaines, dévoile un rapport sur l’évolution de l’IA dans les directions financières. On y découvre les tendances, les taux d’adoption actuels, le ressenti et les défis rencontrés par les DAF et leurs équipes.

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Malgré des pressions économiques croissantes, des signes de progression sont constatés. De nombreuses directions financières adoptent l’IA pour augmenter les capacités des RH et prendre l’ascendant sur la concurrence. Un grand nombre d’organisations sont devenues ainsi des pionnières[1] : plus de trois quarts (77%) déclarent qu’elles ont adopté l’IA pour accélérer leurs processus, identifier des opportunités de réduction des risques et apporter plus de valeur stratégique à leur entreprise.

L’IA se généralise alors que l’insatisfaction se fait ressentir au sein des directions financières : 26% des DAF français se plaignent du nombre de tâches administratives que leurs équipes doivent accomplir, tandis que 33% sont mécontents de la perception de leur rôle au sein de leur entreprise.

L’IA permet d’obtenir des informations cruciales et d’améliorer l’efficacité de la Finance
Les directions financières sont conscientes de l’importance d’une stratégie cohérente en matière d’IA afin de se démarquer de la concurrence dans le contexte actuel. Selon l’étude, les deux principaux moteurs d’adoption de l’IA en France sont l’amélioration de la prise de décision (20%) et l’efficacité opérationnelle (20 %).

Comme l’explique Tim Wakeford, vice president, financials product strategy, Workday: “Les fonctions Finance peuvent être perçues comme les plus réfractaires au risque dans l’entreprise. Cependant, elles font également partie des plus prometteuses en matière d’innovation et de changement. Les résultats démontrent que les entreprises ne peuvent pas se permettre d’attendre avant d’adopter l’IA, sous peine de prendre du retard. Les directions et équipes financières capables de saisir cette opportunité, d’élaborer des stratégies cohérentes en matière de données, d’améliorer leurs performances, et de faire face aux risques seront idéalement placées pour en tirer des enseignements, se protéger et apporter davantage de valeur métier à leur entreprise, et ainsi aider leur organisation à saisir des opportunités et à relever les défis avec plus d’agilité.”

Le secteur financier accorde une confiance croissante en l’IA, dont il faut faire une priorité

Les résultats montrent que, selon les responsables financiers, l’IA serait la plus efficace pour obtenir des informations qualifiées, gérer les talents et améliorer l’efficacité des processus. Plus de la moitié (52 %) des pionniers de l’IA financière pensent que cette technologie va changer la donne dans leur secteur, une opinion partagée par 39 % des responsables financiers en général. Aussi, 48 % des pionniers de l’IA financière affirment que celle-ci leur permettra d’apporter davantage de valeur stratégique, alors que les autres responsables financiers l’affirment à 40 %.

En effet, un peu moins de la moitié (43 %) des pionniers de l’IA y voient en premier lieu une opportunité d’augmenter les revenus et les bénéfices, contre seulement 30 % pour l’ensemble des responsables financiers.

Fidéliser les talents du secteur financier et faire face à la pénurie grâce à l’IA

De nombreux responsables financiers ressentent les effets de la pénurie de talents, rendant les modèles opérationnels traditionnels en matière de capital humain difficiles à pérenniser. La puissance et le potentiel de l’IA pour la fonction Finance sont évidents, et permettront de combler certaines de ces lacunes en matière de talents. Néanmoins, les futurs DAF doivent avoir des connaissances en matière d’IA pour pouvoir en tirer parti. Il n’est donc pas surprenant que 27% des professionnels français craignent que leurs collaborateurs n’aient pas les compétences techniques nécessaires pour travailler efficacement avec l’IA, une méfiance qui pourrait se ressentir dans les futurs taux d’adoption.

Par conséquent, en France, les capacités à utiliser les nouvelles technologies telles que l’IA et le Machine Learning (23 %), ainsi que les compétences avancées en analytique (21%), en visualisation des données et en décisionnel orienté données (16%), sont considérées comme essentielles pour permettre aux équipes de répondre aux besoins de leur entreprise à mesure que l’IA et le Machine Learning sont de plus en plus intégrés aux fonctions finances et achats.

Des cas d’usage prouvent que l’utilisation de l’IA explose dans les services financiers

En conclusion, l’étude révèle que les trois principaux domaines en France dans lesquels les services financiers et achats peuvent tirer le meilleur parti de l’IA et du Machine Learning sont : l’amélioration des prévisions et des décisions budgétaires (37 %), l’amélioration du recrutement, l’intégration et le développement des talents dans le domaine de la finance et des achats (36 %), et la rationalisation des achats (31%). Coventry Building Society, l’une des plus grandes sociétés de crédit foncier au Royaume-Uni, peut en témoigner : après avoir adopté Workday, elle est désormais en mesure de réaliser sa clôture financière en 3 jours, et a uniformisé 80 % de son reporting.

Les professionnels de la Finance, quel que soit leur niveau, sont idéalement placés pour exploiter le potentiel de l’IA au quotidien, afin d’affronter les changements macroéconomiques et de libérer du temps pour des tâches plus stratégiques et à forte valeur ajoutée. Aussi, la fonction Finance peut désormais apparaître comme un véritable moteur du changement au sein des entreprises, en repensant ses rôles traditionnels et en apportant une nouvelle valeur métier pour se démarquer de la concurrence.

 

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