[A lire] La maitresse italienne

[A lire] La maitresse italienne

Publié le 23 février 2024

On en a jamais vraiment fini avec Napoléon… Et Jean-Marie Rouart, comme beaucoup, de retourner à ses amours impériales. Après son Napoléon ou la destinée, l’Académicien remet le costume de grenadier avec sa Maitresse italienne, publiée aux éditions Gallimard.

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Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au cœur d’une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l’évasion épique de Napoléon de l’île d’Elbe ? Sans elle, l’Empereur n’aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d’empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l’officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu’agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d’intenses échanges amoureux ? 

Voilà pour le décor. Côté personnage: ils sont venus, ils sont tous là. Napoléon bien sûr, Louis XVIII, Talleyrand, Marie-Louise… De là à dire que cette bien-nommée maitresse n’est qu’un faire valoir il n’y a qu’un pas. Car finalement, cette amourette entre Campbell et la jeune italienne sert de prétexte à une pièce de théâtre bien plus vaste. Car c’est une véritable mise en scène à laquelle se livre Rouart, une tentative (réussie) de refaire vivre ces quelques mois de latence, cet entre-deux souvent oublié dans l’épopée napoléonienne.

C’est efficace, maitrisé, plaisant, une ambiance de chaude soirée d’été, de calme avant la tempête.

 

 

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