72% des Français de la Génération Z envisagent de travailler en tant que freelance

72% des Français de la Génération Z envisagent de travailler en tant que freelance

Publié le 14 mars 2024

Fiverr annonce les résultats de la deuxième édition de son étude sur la relation au monde du travail de la Génération Z (Gen Z) en France, en Europe et aux États-Unis. L’étude s’intéresse plus particulièrement aux liens qu’ils entretiennent avec le travail en freelance. En France notamment, la proportion des 16-26 ans qui envisagent de travailler en freelance à un moment où à un autre est de 72 % en 2024, ce qui représente une augmentation de 14 points par rapport à l’année précédente. Près de quatre sur cinq d’entre eux (78 %) déclarent y songer davantage qu’en 2023.

Vous aimerez aussi

 Une évolution des préoccupations : du bien-être financier au désir d’indépendance

Même si l’inquiétude liée à la hausse du coût de la vie (26 %) se classe toujours en deuxième position parmi les principales préoccupations qui influencent la vision que la Gen Z a du travail en freelance – en recul par rapport à 2023 –, la volonté de bâtir sa propre entreprise et d’être son propre patron arrive en tête (32 %) et le souhait d’acquérir de nouvelles compétences en troisième position (25,5 %). Cette tendance témoigne d’une volonté de se détourner des modèles de travail traditionnels.

Néanmoins, les principales motivations citées par les jeunes générations pour se lancer dans un travail en freelance restent liées à l’aspect financier (66 % au total), dont 40 % qui souhaitent augmenter leurs revenus et 26 % les diversifier. Par ailleurs, ils sont 29 % à vouloir acquérir et développer une expérience dans un nouveau domaine et 28 % à souhaiter s’adonner à une passion qu’ils ne peuvent pas développer dans leur travail à plein temps.

Il est également à noter que près d’un répondant sur quatre (23 %) considère désormais le travail en freelance plus stable que le salariat à plein temps. En outre, plus de deux Français membres de la Gen Z sur trois au total (67 %) pratiquent le travail en freelance à plein temps (39 %) ou souhaiteraient s’y consacrer pleinement (28 %). Si l’inquiétude au regard des récentes vagues de licenciements reste importante et pousse les jeunes à considérer le travail en freelance comme une bonne solution de secours au cas où ils perdraient leur emploi (31 %) ou comme un moyen de ne jamais être licenciés (30 %), près d’un membre de la Gen Z sur deux (43 %) semble davantage intéressé par le fait de pouvoir établir sa propre routine et ses habitudes de travail.

Même s’ils perçoivent quelques inconvénients au travail en freelance, comme l’absence de revenu régulier (36 %), le fait que les jeunes freelances ne sont pas pris au sérieux par les entreprises (32 %) ou la difficulté à bâtir une clientèle (30 %), près de la moitié des répondants français à l’enquête (47 %) envisagent de se lancer dans une activité en freelance dans les 2 à 5 prochaines années.

 Une réalité qui correspond à leur vision du travail, fondée sur l’épanouissement professionnel 

Près de 30 % des répondants ont déclaré qu’ils considéraient que trouver un travail épanouissant, salarié ou freelance, était l’élément le plus important pour lancer leur carrière, qu’ils disposent ou non d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Cependant 23 % d’entre eux considèrent qu’ils doivent d’abord obtenir un diplôme pour pouvoir se lancer dans la carrière de leur choix, en freelance ou salarié. Ils sont par ailleurs plus nombreux (32 %) à considérer qu’ils s’impliquent fortement dans leur travail lorsque celui-ci les passionne.

Parmi les principales motivations qui sous-tendent leur vision du travail, plus des trois quarts des répondants (76 %) considèrent qu’ils travaillent pour devenir riches et concrétiser leurs rêves. Ils sont tout juste un peu moins nombreux (72 %) à travailler pour continuer à apprendre. Ainsi, l’épanouissement personnel, qu’il passe par l’indépendance financière ou non, semble être une priorité pour les jeunes générations.

Les principaux critères qui les poussent à accepter un nouvel emploi, freelance ou salarié, se classent dans l’ordre suivant : des horaires de travail flexibles (32 %), des missions conformes à leurs valeurs ou à leurs intérêts (29 %), l’indépendance et l’autonomie (29 %) ou encore la capacité à développer de nouvelles compétences (26 %). Il est intéressant de remarquer que ces facteurs interviennent avant même un salaire compétitif et transparent (25 %).

L’auto-détermination et la limitation des contraintes semblent être des éléments indispensables et indissociables de la vision du travail de la Gen Z en France. Ainsi, près d’un tiers des répondants déclarent vouloir contrôler pleinement le partage entre travail sur site et télétravail (30 %) ou bénéficier d’un environnement hybride, avec 2 ou 3 jours sur site et le reste en télétravail (29 %). Enfin, leurs ambitions de carrières incluent principalement le bien-être financier (48 %), la capacité à voyager pour le travail ou à travailler d’où ils le souhaitent (32 %) et la volonté de posséder sa propre entreprise (25 %) arrive en troisième position.

« La vision du travail de la Génération Z en France semble tournée vers la liberté et l’épanouissement professionnel – même si cela nécessite également une certaine indépendance financière. Cela mène de nombreux jeunes à se tourner vers le travail en freelance qui semble   davantage en adéquation avec les critères de flexibilité, de contrôle et d’indépendance qui régissent les décisions cette génération », déclare Franck Thomas, Responsable France de Fiverr.

0 commentaires

Laisser un commentaire