Kidywolf n’en finit pas de grandir

Kidywolf n’en finit pas de grandir

Publié le 29 avril 2024

La croissance d’une entreprise est rarement un processus linéaire, aux phases d’accélération succèdent les phases de consolidation, à la R&D succède la commercialisation…Et à ce petit jeu, il y a les entreprises qui vont plus vite que les autres. Kidywolf, entreprise belge spécialisée dans les jeux pour enfants, fait partie de cette catégorie et annonce un programme très dense pour 2024. On en parle avec son co-fondateur, Gary Garnier.

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En novembre dernier vous cibliez 3 objectifs, un plan de conquêtes de nouveaux marchés à l’international, le lancement de 4 nouveaux produits, et plus largement la poursuite de votre r&d, six mois plus tard où en êtes-vous ?

Nous sommes sur une bonne lancée. En 2023, nous avons atteint l’ensemble de nos objectifs que ce soit en termes de chiffre d’affaires, de lancements de produits ou de notoriété. Nous pouvons donc accélérer comme prévu en 2024, avec déjà trois nouveaux produits lancés en début d’année, et 5 à 6 autres d’ici la fin de l’année. C’est donc une année de développement importante pour KidyWolf.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le processus de conception de vos produits ? De l’idée à la réalisation, quelles sont les principales difficultés ?

Le processus de conception varie en fonction du produit, mais en moyenne, il faut minimum entre 6 et 8 mois, et parfois jusqu’à 15 ou 16 mois. Tout commence par une idée, c’est la partie la plus amusante finalement. Ensuite, il y a la phase de conception, où nous devons transposer cette idée en un produit réel, en tenant compte des matériaux et des composants. C’est une étape complexe car il y a souvent des ajustements à faire pour obtenir le bon design et l’ergonomie souhaitée. Nous avons également un sujet d’attention dans le choix des composants, car nous visons la meilleure qualité possible pour nos produits.

Etant donné la taille de notre structure, nous devons être très rigoureux dans le choix et la faisabilité des projets.

Parmi vos nouveautés, vous lancez le « Kidyprint » un appareil photo à la touche vintage, pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous sommes finalement restés de grands enfants, et on s’inspire à la fois de nos souvenirs et des besoins actuels des enfants. C’est l’idée de départ du Kidyprint. Le Kidyprint c’est donc un appareil photo qui permet tout simplement de prendre des photos et de les imprimer instantanément. Il n’y a pas de fonctionnalités de type gaming ; l’objectif est de permettre aux enfants de s’amuser, de personnaliser leurs photos, de jouer avec la fonctionnalité du cadre aimanté. C’est une forme de retour à l’essentiel. Il y a néanmoins, en plus de l’impression immédiate, la possibilité de stocker les photos ou des vidéos, modernité oblige.

Quelles sont vos ambitions avec ces lancements ?

Nous visons une progression de 20 % du chiffre d’affaires grâce à ces nouveautés. Nous avons reçu un bon accueil sur le marché et nous prévoyons, de manière plus large, de doubler notre chiffre d’affaires en 2024.

Avec quels leviers ?

Nous concentrons nos efforts sur l’expansion internationale, en nous appuyant sur les bons retours que nous avons reçus de nos partenaires et clients locaux. Nous avons récemment ouvert de nouveaux points de vente en Allemagne, Autriche et Suisse, et nous prévoyons d’étendre notre présence dans d’autres marchés européens et en Amérique du Sud. Nous misons par ailleurs beaucoup sur salons professionnels dédiés aux marchés du jouet pour promouvoir nos produits et rencontrer de nouveaux partenaires potentiels.

 

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