E-commerce: les données nous dévoilent tout

E-commerce: les données nous dévoilent tout

Publié le 27 décembre 2013

Il est question de e-commerce, de data et des nouveaux outils de performance aujourd’hui dans Les Acteurs de l’Innovation. Lionel Kaplan reçoit Florian Douetteau de Dataiku, une société qui « rend les problèmes de big data petits », et Michel Racat de BeezUp, une solution de référencement de produits en ligne. Ils font ensemble un point sur la notion de data, les moyens de la chercher et de la trouver, et ce qu’elle apporte aux entreprises.

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Florian Douetteau définit l’expression « big data » comme « une émergence de flux de données que l’on est amené à manipuler pour créer de la valeur ». Cette émergence est due à la multiplication des téléphones portables, des navigateurs et de la digitalisation de l’univers. Au niveau des entreprises, un réel changement s’opère chez les commerçants puisqu’ils ont la capacité, grâce aux data récupérées, d’analyser les comportements de leurs clients. Le but de Dataiku est donc de faire des analyses de data pour avoir des impacts directs sur le site de leurs clients comme la personnalisation de la homepage du site web selon le visiteur, l’adaptation des prix à la cible, etc.
Et en ce qui concerne le domaine des prix, Michel Racat, président de BeezUp, le maîtrise assez bien. En effet, BeezUp est une solution pour référencer les prix de ses produits sur des plateformes d’affiliation, les places de marché, etc. Le but étant que l’acheteur final puisse comparer les prix directement sur les places de marchés ( présentant uniquement les produits présents sur sa place) mais aussi sur les comparateurs de prix (qui comparent diverses places de marché). Cette solution s’adresse aux marchands qui ont besoin de faire de l’acquisition de trafic et leur permet donc de faire du « retargetting » sur d’autres sites comme les réseaux sociaux par exemple.
En effet, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter sont de grosses sources d’informations à analyser. « Dans l’acquisition de trafic aujourd’hui, les médias sociaux sont beaucoup travaillés comme de la relation publique ». Aujourd’hui, des signaux sont mis en place par les annonceurs pour être avertis d’avis négatifs à propos de leur marque ou de leurs produits. Évidemment, pour les sociétés, l’idée est de faire du buzz et du bon !
D’ailleurs, étant donné le « glissement des canaux d’acquisition vers le mobile », il reste à voir comment les data « mobiles » sont récoltées et analysées dans ce secteur.

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