Livres inspirants pour entrepreneurs motivés #6

Livres inspirants pour entrepreneurs motivés #6

livres-inspirants-entrepreneurs

Vous avez déjà les mains dans le cambouis, dans les dossiers, les mails et la comptabilité. Mais votre esprit est ailleurs : entre le ressac de l’océan et l’autoroute du soleil ? Reprenez le boulot en douceur avec une sélection de livres inspirants qui invitent à réfléchir autant qu’à se détendre.

Vous aimerez aussi

L’altruisme comme cœur d’activité

On pourrait se croire en pleine utopie et pourtant la journaliste spécialiste de la FrenchTech à l’origine de ce livre nous montre que l’altruisme peut être l’une des valeurs fondamentales de l’entrepreneuriat. Pendant un an et demi, elle a écouté des hommes et des femmes dont la trajectoire de vie professionnelle a pris la tangente : celle de l’entrepreneuriat social suite à une déconvenue, un coup de moins bien, une dissidence, etc. En bref, une révélation, le fameux ‘Social Calling’. Loin d’un manuel déroulant ses leçons, l’ouvrage se fait plaidoyer pour l’initiative sociale grâce à l’humanité de ses témoignages. De la très civique Julie de Pimodan au ‘payculteur’ (lisez, vous comprendrez !) Maxime de Rostolan en passant par l’emblématique Xavier Niel, ils sont dix à s’y dévoiler. Des confidences d’entrepreneur(e)s surmotivant(e)s qui se font en compagnie de Jacques-Antoine Granjon, le patron de vente-privée. Ce dernier a en effet été invité par l’auteure à se livrer lui aussi et à écouter chacun de ces serial-social-preneurs.

Social Calling, Et si, comme eux, vous aviez un déclic pour agir ?, Emilie Vidaud, éd. Fayard (260 pages, 17€) 

La non-activité, un job à plein temps

Voici la traduction d’une bande dessinée tout droit venue de Chine. Et dès la première page, son auteur-illustrateur donne le ton : « vous êtes viré ! » Et là, stupeur et tremblements. Butt, le protagoniste qui perd son job après 15 années de bons et loyaux services, est… ravi ! Au fil de pages foisonnant d’illustrations et d’humour, on suit, sourire aux lèvres, les pérégrinations d’un travailleur ultra-connecté passé au stade de chômeur à plein temps. Justin Wong nous concocte tout un programme de non-activité où l’oisiveté joue des coudes avec l’attente, la sieste, mais aussi le fourmillement d’idées et la saveur d’une vie (parfois !) déconnectée. Devenu glandeur professionnel, il tire des conclusions de cette expérience en retrouvant un rythme plus humain et toujours teinté de dérision.

Je préférerais ne pas, Justin Wong (traduit du chinois par Bertrand Speller), éd. Rue de l’Échiquier (144 pages, 19,90€)

L’entreprise ? Un joyeux bordel créatif !

Dès la préface, la promesse est alléchante, puisque l’auteur y est tour à tour défini comme un « réenchanteur de travail », « un surdoué faisant bouger les lignes », « un petit prince semant des étoiles », « un expérimentateur élégant ». Les éloges pleuvent et attisent la curiosité. Derrière un titre accrocheur se cache donc le pari de (re)concilier la création de valeurs pécuniaires et le respect des valeurs d’entreprise, le tout sous la plume engageante d’un gourou pondéré et réellement bienveillant. Ce dernier propose une solution médiane, dans la modération et la créativité, entre le tout performance qui peut gommer l’humain et l’utopie de l’entreprise 100% bien-être. Son programme, il le définit dès son intro. « Challengeons le statu quo, inventons sans cesse, soyons doucement subversif avec une infinie bienveillance et mort au prêt à penser ! » Et bien sûr, vive l’entreprise et vive le bordel !

Éloge du bordel organisé en entreprise, Jean-Luc Pardessus, éd. Interéditions (188 pages, 17,90€)

Râleurs professionnels, du balai !

Dans la collection J’arrête de…, l’un des petits derniers n’est autre que celui consacré au monde impitoyable du travail. Et ses auteures nous donnent 3 semaines pour envoyer au diable nos vieux réflexes de travailleur renfrogné. Très didactique, l’ouvrage garantit la réussite de cette vaste entreprise via le témoignage de professionnels dès les premières pages. Le chapitre 1 nous met au défi : on commence par identifier nos râleries avant de les dépasser. Au chapitre 3, on découvre les 1001 raisons d’être bougon. Dont acte : à partir du chapitre 4, on passe à l’action. Dès lors, les initiatives s’enchaînent avec pour but de se faire du bien, lâcher prise et voir son travail comme une source d’épanouissement. Avec un tel manuel, un jeu d’enfant… devenu grand !

J’arrête de râler au boulot, Christine Lewicki et Emmanuelle Nave, éd. Eyrolles (181 pages, 11,90€) 

0 commentaires

Laisser un commentaire