1 français sur 2 prêt à changer de banque en 2020 ?

1 français sur 2 prêt à changer de banque en 2020 ?

Le chiffre a de quoi inquiéter les professionnels du secteur… ou attirer leur convoitise. 50% des français déclarent en effet, dans une enquête menée par Moneway, être insatisfaits de leur banque. Au-delà de l’image d’Epinal du consommateur éternel insatisfait, que retenir de cette étude ?

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C’est probablement là que le bât blesse. Pour plus de 80% de français, c’est même en soi un motif suffisant pour changer d’établissement. Outre le montant des frais, c’est du côté de la lisibilité et des interactions qu’il faut chercher les raisons du désamour. Près d’un français sur deux déclare ainsi ne pas avoir une connaissance précise de ses frais, et 37% ne contactent par leur établissement en cas de frais supplémentaires incompris. Quant à ceux capables d’indiquer leurs frais « au centime prêt » ils sont à peine 10%.

2020, l’année du changement

C’est donc le chiffre phare de l’étude. 53% de français seraient enclins à changer de banque en 2020. Avec des dispositifs de mutation de compte simplifiés, et une concurrence accrue (notamment des banques en ligne, dont Moneway fait partie), l’opération semble plus simple, et, peut-être, plus intéressante. La bascule n’est pour autant pas aussi certaine. Si les banques en ligne revendiquent des frais de gestion plus bas que leurs concurrentes, seuls 42% des français le reconnaissent.

Banque en ligne, néo-banque : quelles différences ?

Tout est dans le statut. Les banques en ligne possèdent une licence bancaire française ou européenne, licence faisant d’elles les équivalentes digitales des banques traditionnelles. D’ailleurs, derrière ces banques en ligne, on retrouve très généralement les banques dites traditionnelles. À l’inverse, et par effet miroir, les néo-banques ne possèdent pas de licence bancaire. Moins de garanties donc pour le client, quand bien même toutes ces néo-banques doivent recevoir l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

La banque traditionnelle de réseau et ses services associés, aussi décriée soit elle, jouit donc, encore, d’un avantage concurrentiel certain.

 

*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 14 057 personnes représentatives de la population nationale française selon la méthode des quotas, durant la période du 12 au 21 janvier 2020. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France regroupant plus de 21 000 personnes. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives.

 

 

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