Les JO : quand la France se passionne pour tous les sports

Les JO : quand la France se passionne pour tous les sports

Publié le 26 juillet 2021

C’est une forme de maladie qui vous frappe tous les 4 ans, en théorie. Une maladie saisonnière, estivale. Une maladie aux effets étranges. Sans comprendre pourquoi, vous vous retrouvez fascinés par un sport dont vous ignorez tout, sans possibilité de décrocher.

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Les Jeux Olympiques de Tokyo ont donc, envers et contre tous, débuté ce week-end. Pendant plusieurs semaines la France va donc (re)vivre au rythme des chances de médailles. On allume la télévision, au hasard, et on se surprend à suivre pendant une heure une compétition de tir à l’arc. Une heure plus tard, on connaît tous les termes techniques, on connaît l’histoire du sport, les subtilités, les techniques. Et le spectateur léthargique sur son canapé de parler de roucoulette devant un match de handball, ou d’épaule en dedans devant une épreuve de dressage équestre.

C’est la magie des JO, leur raison d’être, pour employer un mot à la mode. Mettre en avant des disciplines méconnues, peu ou pas médiatisées, le temps d’une journée, d’une matinée. Donner l’illusion, ne serait-ce qu’un instant, que tous les sports se valent médiatiquement parlant. Dans le fond, chacun sait que la cérémonie de clôture passée, tous ces sportifs qui le temps d’un été nous ont fait rêver, risquent de retomber dans une forme d’anonymat. C’est une forme d’amour de vacances. On se fait des promesses, on promet de s’écrire, et le temps fait le reste.

C’est donc parti pour 15 jours de romance, de sports sans interruption, de quoi nous faire tenir jusque Paris 2024.

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